Infidélité après un long week-end bourguignon,
où le chardonnay et le pinot noir ont coulé à flot. Comme une envie de goûter
autrement, avec :
Savennières-Roche-aux-Moines, cuvée les Moines 2010, domaine de la Roche aux Moines (Tessa Laroche) : robe dorée assez évoluée, concentrée et brillante. Un nez de chenin bien mûr, sur des notes florales très fraîches, très profondes et intenses. Puissance minérale schisteuse et d’une énergie tellurique folle, des notes de menthe / menthol presque acidulés et « perlantes » viennent compléter cette première impression déjà superlative. Bouche serrée, concentrée et corpulente, sur une assise plutonique bien présente. Pointe semi-oxydative ménagée et surtout bien dimensionnée. Aromatique sur la floralité, le gras et une opulence de bon aloi. Acidité redoutable…ment bien dosée et maîtrisée. Vibration presque tannique sur une finale prégnante. Un concerto de Rachmaninov avec les Saint Jacques juste snackées. Exceptionnel
DOC
Douro, Roquette et Cazes 2014, Quinta do Crasto : le festival continue avec ce vin qui présente
un nez intense sur les fruits noirs, une aromatique sudiste sans lourdeur et
qui sait rester fraîche, profonde et élégante. Pointe d’amers nobles / de notes
végétales de bel effet. Malgré la
jeunesse, la bouche est diablement séduisante, tout en velours. Un jus séveux,
des tannins nobles, un fruité intense et bien mûr, sur une assise charpentée.
Amers nobles déjà bien intégrés, et qui participent à la définition d’un grain
en bouche velouté. Finale complètement à l’avenant, avec une trame tannique
complétée par un fruit et une épice de noble origine. Allonge exceptionnelle et
bien droite, pour ce vin exceptionnel.
On en redemande.
Bruno
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