Passion des (bons) vins et amitié, tel était le thème de cette soirée. Pour l'occasion, nous avions mis les petits plats dans les grands et tenté de jouer quelques beaux accords mets et vins.
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Au menu :
- Amuse-bouche.
- Foie gras au sel, magrets fumés et gésiers tièdes.
- Simplement, salaté de wagyu.
- La côte de boeuf de chez Le Bourdonnec, aubergines au pesto, flanc de courgettes et pommes grenaille.
- Fromages normands et d'ailleurs.
- Fruits rouges, fraises, coulis de fraises et de framboises, glace au gingembre.
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Au menu :
- Amuse-bouche.
- Foie gras au sel, magrets fumés et gésiers tièdes.
- Simplement, salaté de wagyu.
- La côte de boeuf de chez Le Bourdonnec, aubergines au pesto, flanc de courgettes et pommes grenaille.
- Fromages normands et d'ailleurs.
- Fruits rouges, fraises, coulis de fraises et de framboises, glace au gingembre.
En apéritif
Saint Bris, Corps de Garde / Fié Gris 2008, domaine Goisot : un nez plutôt sur un registre frais, assez peu typé sauvignon, anis et citron. Bouche assez ample, mais toujours droite et fraîche, plutôt sur un équilibre floral. Joli velouté ("demi-sec") en finale, sur une acidité pas trop mordante. Bien ++
Saint Joseph blanc 2005, Pierre Gaillard : un nez plus exhubérant, assez aromatique, dégageant une impression de gras et d'opulence. La bouche est ronde, assez soyeuse, riche, peut-être un peu trop à mon goût. Finale légèrement déséquilibrée par une amertume sensible. Bien
Avec les entrées
Graves, château de Chantegrive, cuvée Caroline 2004 : pommes, caramel et notes lactées. Oxydé
Puligny-Montrachet Premier Cru les Folatières 2004, René Monnier : nez typique du chardonnay, sur les amandes grillées, une pointe de fenouil et de chèvrefeuille. Bouche minérale tendue, droite ... et très charpentée. Jolie finale sur des amers agréables. Une très bonne surprise. Très Bien
Chablis Premier Cru La Forest 2005, Vincent Dauvissat (carafé deux heures) : changement de registre avec un nez plus discrêt, finement vanillé. Forte opulence en bouche, presque grasse. Un vin massif, clairement trop jeune aujourd'hui. Potentiellement très bien
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Avec le salaté de Wagyu
Saint Joseph rouge, cuvée la Gloriette 2006, Philippe Faury (carafé quatre heures) : phénomène étonnant : au débouchage, le vin est totalement sain ; après 3 heures de carafe, au moment du service, un nez de bouchon est clairement perceptible ; haureusement, une légère aération fait disparaître cette fausse odeur (aucun symptôme en bouche). Magnifique syrah, avec son nez de violette et d'épices douces. Tannins suaves et salins. Très belle profondeur. Persistant, tout en se développant en bouche. Excellent
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Avec la côte de boeuf
Beaumes de Venise, cuvée Saint Martin 2005, domaine de la Ferme Saint Martin (carafé deux heures) : sur un équilibre sudiste, un vin de demi-corps, manquant quand même un peu de profondeur et de complexité. S'était mieux gouté ICI. Bien
Châteauneuf du Pape, château de Beaucastel 1997 : magnifique vin, qui pinote tendrement. Suavité des tannins déjà bien fondus, équilibre en bouche, minéralité salivante, toucher de bouche soyeux. Belle complexité, alliant les olives, les petits fruits noirs, murs mais pas confits, la garrigue, les pierres chauffées et quelques notes d'évolution. Un grand merci à Arnaud pour ses conseils. Excellent
Volnay Premier Cru Champans 1998, domaine du Marquis d'Angerville : un pinot classique, droit, sur une belle structure acide, moyennement charpenté, jouant sur un registre de granulosité (minéralité) attrayante. A sans doute un peu pâti de passer après ce monstre de Beaucastel. Bien ++
Corton Grand Cru 1978, domaine Rapet : un vin tout en dentelle, finalement assez proche du Châteauneuf. Equilibre clairement bourguignon, avec sa trame acide, ses tannins fins et frais, ses notes fruitées à peine évoluées (fleurs fanées, feuilles mortes) et une minéralité terrienne assez typique de la montagne de Corton. Très Bien ++
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Avec les fromages
Poiré "Granit", Eric Bordelet : fraîcheur sur la poire, léger perlant rafraîchissant, belle rondeur velouté. Accord très agréable sur les fromages normands. Bien +++
Vouvray, Le Mont sec 2006, domaine Huet (carafé 8 heures) : un peu déçu par ce vin qui m'est apparu massif, monolithique et manquant de grâce. Floralité au nez, léger gras ("demi-sec" ou sucres résiduels) en bouche. Sans doute trop jeune aujourd'hui. A revoir
Avec le dessert
Riesling Auslese **, Urziger Würzgarten 1994, Jos Cristofel Jr. : un classique de chez classique, sur un équilibre alliant aromaticité et minéralité. Beaux agrumes légèrement pétrolés, balance parfaite entre acidité et sucrosité. Très digeste. Excellent
Pacherenc du Vic Bihl, cuvée Frimaire 2001, Alain Brumont : sur un registre complètement différent du point de vue variétal, on retrouve une opposition similaire, totalement mesurée et intégrée, entre minéralité intense (plutôt tourbée / maltée / carbonnifère ici) et acidité de structure. Belle équilibre, rôti, tendrement confit, élégant, frais et salivant. Excellent
Les deux vins, sur des accords complètement différents, se sont révélés d'excellents compagnons du dessert (merci Oliv pour les suggestions).
Les deux vins, sur des accords complètement différents, se sont révélés d'excellents compagnons du dessert (merci Oliv pour les suggestions).
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Encore une belle soirée où le partage, l'amitié et les rires étaient présents.
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Encore une belle soirée où le partage, l'amitié et les rires étaient présents.
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Bruno
1 commentaire:
Toujours un plaisir à lire !
Qu'est ce qu'un salaté de Wagyu ?
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