Une invitation "au débotté" ce samedi soir. Avant les choses sérieuses, le cérémonial de la pince à Porto ICI.
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En guise d'apéritif, un Sauternes, château Les Justices 1975 : une robe orange ocré, tirant presque sur le marron type vieux calva. Un premier nez très typé chenin, floral et légèrement vanillé. Puis, à l'aération, se développent des notes de rôti noble, de réglisse et de miel. En bouche, le vin possède une buvabilité très remarquable. Doux-amer très élégant, puissance rôtie, réglissé sapide, le vin a digéré pratiquement tous ses sucres. La finale est magnifique et complètement atypique, sur des notes de cognac, de malt tourbé, de pointes mentholées et de miel charbonné. MAGNIFIQUE DE JEUNESSE ET DE FRAICHEUR
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Sur une mise en bouche composée d'un carpaccio de boeuf, nous avons vécu une véritable déception, à la hauteur de notre attente. Un nez pas très net, sur le carton mouillé, la poussière et le vieux grenier. En bouche, la sentence est sans appel : ce Nuits Saint Georges, premier cru les Vaucrains 1988 du domaine Chicotot est bouchonné. P. de TCA !!!
Afin de ne pas rester sur un revers, nous nous sommes vengés sur un Volnay, premier cru Champans 1988 du domaine du Marquis d'Angerville : une robe sombre, presque violacée, éclatante de jeunesse et de fraîcheur. Au nez, les notes fruitées sont explosives, sur le cassis et la réglisse. Une légère évolution est perceptible, mais très discrête. Une très belle bouche charpentée, sous-tendue par une acidité de structure très salivante, qui se prolonge lors d'une finale interminable. EXCELLENT.
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Servi sur une côte de boeuf de l'Aubrac, un Saint Emilion Grand Cru, château l'Angelus 1992 : un nez très cabernet, développant des notes de cédrat et de résiné. La bouche est, malgré le millésime peu flateur, droite et élégante, sans traces d'évolution. Belle finale fraîche et persistante. Très beau.
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Servi sur une côte de boeuf de l'Aubrac, un Saint Emilion Grand Cru, château l'Angelus 1992 : un nez très cabernet, développant des notes de cédrat et de résiné. La bouche est, malgré le millésime peu flateur, droite et élégante, sans traces d'évolution. Belle finale fraîche et persistante. Très beau.
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Avec le plateau de fromages, nous avons choisi un Saint Joseph rouge, 2005, domaine Faury : Robe sombre, presque noire. Nez explosif, sur les fruits rouges et la violette, une pointe de bonbon anglais pétillant. Une bouche très structurée, fraîche et équilibrée. Un peu cherry acidulé, le vin est presque salin et très salivant en finale. VRAIMENT TRES BEAU.
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Enfin, avec un crumble de fruits rouges, un Porto vintage 1960, Pocas junior : une robe orangée très claire. Un nez assez chaud, sur le cherry et les cerises à l'alcool. La bouche est fine et légère, plus typée "colheita" que "vintage", sur le cherry et la cerise mais également le coing et le pruneau. La sucrosité est très maîtrisée. EXCELLENT
Encore une très belle soirée passée sous le signe de l'amitié et du partage. Il est très tard dans la nuit, largement le temps de retrouver son lit pour tenter de récupérer un peu.
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Bruno
1 commentaire:
Eh ben... faut pas être pressé de boire du Porto !! :) :)
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