29 avril 2013

Vins, amours et fantaisies

Crédit photographique : Lavinia®
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Tel est le titre d'une soirée "dégustation-spectacle" à laquelle nous étions conviés par le Président G en ce lundi d'avril.
Au programme, deux lectures de Jean Marc Roulot et de Gérard Chaillou, aux noms évocateurs : « La Tâche 1962, domaine de la Romanée Conti » et « Clos Rougeard, les Poyeux 1990 des Frères Foucault », puis un extrait de la pièce co-écrite par Jean Marc et Gérard : « Meursault les Luchets 1999 »), qui nous ont proposé un très beau voyage dans le domaine du vin.
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Nous avons ensuite terminé la soirée par une dégustation autour d'une collation.
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Meursault Les Luchets 2011, domaine RoulotRobe ciselée, claire et brillante. Dès le premier nez, on soupçonne un vin construit sur un très bel équilibre et une précision cristalline. C'est fin, une pointe d'anis, quelques notes grillées (à peine perceptibles, juste pour relever et accompagner le vin), des amers encore discret mais déjà présent. A l'aération, le vin se livre un peu plus et dévoile son potentiel de "grand" chardonnay (bien que ce ne soit "qu'un" village). Bouche sur un équilibre de complexité, à la fois gras / suave et étiré par son acidité exacte. C'est déjà immédiat, avec un côté fraîcheur vivifiant, mais également plain de promesse. Toucher de bouche magnifique, juste ce qu'il faut de rondeur associée à une minéralité fine. Un travail d'artiste pour arriver à intégrer des composantes 'a priori' opposées. Excellent
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Meursault Les Luchets 2007, domaine Roulot : Robe sur un registre discret et léger. Au premier nez, on sent un vin plus fermé, plus cistercien dans sa construction, plutôt sur un équilibre de forte minéralité. La bouche traduit parfaitement cette première impression de tension, d'acidité et de minéralité. Mon jugement personnel me fait dire que ce n'est pas - dans l'état actuel - un vin de pure dégustation mais qu'il faut absolument l'associer à un plat. Chose faite avec une assiette mixte, où il se révéla particulièrement mis en valeur par un tartare de thon réhaussé (pour ma part) par un filet d'huile d'olive. Le vin semble prendre un second souffle et acquérir un gras et une chair qui lui manquaient jusqu'alors. Finalement, l'acidité s'estompe pour en faire un vrai vin de gastronomie, très élégant. La finale est tendue, salivante et appelle un autre verre. Très Bien +++ 
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Pour finir, une larme de Liqueur d'abricot (origine des abricots : Jean Louis Chave) : j'avoue mon incompétence notoire à analyser les alcools mais cette liqueur titrant 25 % m'a parue construite sur un registre équilibré. Un nez d'abricots murs et d'épices douces. C'est déjà très prometteur. La bouche est d'un fruité dangereux tant on ne sent pas l'alcool. Un grain type peau d'abricot magnifique, une fraîcheur et un équilibre superlatifs. Aucune sucrosité déplacée, pas d'effet pâteux en bouche (et le second verre nous a confirmé la première impression). Excellent 
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Le lendemain, pas d'effet "gueule de bois". Donc, tout va bien.
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Une excellente soirée placée sous le signe de l'amitié et du partage (et de la découverte des vins de Jean-Marc Roulot). Un grand merci au Président G pour son invitation.

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Bruno

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