A l'heure où certains intellectuels en mal d'inspiration dissertent sur les mérites de tel ou tel moyen d'expression du web, révélant en fait leur peur viscérale de perdre une soi-disant influence de chapelle dans un "monde du vin" de plus en plus microcosmique, ces fêtes de Noël furent pour nous simplement une façon de tenter d'oublier les vissicitudes de la vie.
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Livrées pêle mêle ci-après quelques impressions de dégustation.
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Bourgogne côte d'Auxerre blanc, Corps de Garde 2002, domaine Goisot : joli nez complexe, entre sauvignon frais (citronné, minéralité acidulée) et chardonnay icaunais (tension crayeuse, fraîcheur de coquilles d'huitres). Malheureusement, la bouche est un peu décevante, très (trop ?) glycérinée et vanillée en finale, sur un squelette plutôt fluet. Une relative déception.
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Clos de la Roche Grand Cru 2004, domaine Louis Rémy : joli nez qui pinote sérieusement, sur le cassis, une touche fumée, les fruits murs. La bouche est de demi-corps, bien construite, sans défaut, sur un beau fruité épicé, légèrement fumé, ... mais manquant du petit je-ne-sais-quoi qui aurait pu faire basculer le vin vers l'exceptionnel. Bien mais sans plus.
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Corton Grand Cru 1985, domaine Rapet père et fils : un nez de pinot évolué, fruits confits, fleurs séchées, humus et feuilles mortes. La bouche est assez tannique, rustique mais élégante. Les fruits à l'alcool s'équilibrent avec les notes tertiaires (viande, pruneau, tannins polis), le tout enrobé d'une granulosité fumée très agréable. Finale sur les griottes à l'alcool. Très Beau vin.
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Puligny-Montrachet Premier Cru Folatières 2004, domaine René Monnier : nez très minéral, sur la retenue, strict et droit. Bouche un peu maigre, typée chardonnay (amandes fraîches), mais manquant de corps, de complexité et de finesse. Bien. Dommage car la bouteille dégustée il y a quelques semaines s'était révélée excellente.
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Saumur Champigny, Terres Rouges 2009, domaine de Saint Just : Etonnament, le vin le plus agréable de la série. Certes, ce n'est pas le vin le plus complexe, le plus structuré, le plus profond, mais il a brillé par sa spontanéïté et sa buvabilité. Un nez de corbeille de fruits rouges, murs mais pas cuits. Belle fraîcheur acidulée. Aucune trace poivronnée. La bouche est franche, droite, fruitée à souhait, presque gouleyante (des tannins maîtrisés et civilisés). Un 2009 qui ne possède pas les défauts de son millésime (à savoir le côté "too much" et trop tannique que l'on y rencontre souvent). Au final, ça se boit très bien ... et pour moins de 15 euros : l'archétype du vin de copains, très bien fait. Très bien. Hommage à Yves Lambert.
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Ce soir, repos avant d'entreprendre une longue approche avant la Saint Sylvestre.
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Bruno
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Livrées pêle mêle ci-après quelques impressions de dégustation.
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Bourgogne côte d'Auxerre blanc, Corps de Garde 2002, domaine Goisot : joli nez complexe, entre sauvignon frais (citronné, minéralité acidulée) et chardonnay icaunais (tension crayeuse, fraîcheur de coquilles d'huitres). Malheureusement, la bouche est un peu décevante, très (trop ?) glycérinée et vanillée en finale, sur un squelette plutôt fluet. Une relative déception.
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Clos de la Roche Grand Cru 2004, domaine Louis Rémy : joli nez qui pinote sérieusement, sur le cassis, une touche fumée, les fruits murs. La bouche est de demi-corps, bien construite, sans défaut, sur un beau fruité épicé, légèrement fumé, ... mais manquant du petit je-ne-sais-quoi qui aurait pu faire basculer le vin vers l'exceptionnel. Bien mais sans plus.
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Corton Grand Cru 1985, domaine Rapet père et fils : un nez de pinot évolué, fruits confits, fleurs séchées, humus et feuilles mortes. La bouche est assez tannique, rustique mais élégante. Les fruits à l'alcool s'équilibrent avec les notes tertiaires (viande, pruneau, tannins polis), le tout enrobé d'une granulosité fumée très agréable. Finale sur les griottes à l'alcool. Très Beau vin.
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Puligny-Montrachet Premier Cru Folatières 2004, domaine René Monnier : nez très minéral, sur la retenue, strict et droit. Bouche un peu maigre, typée chardonnay (amandes fraîches), mais manquant de corps, de complexité et de finesse. Bien. Dommage car la bouteille dégustée il y a quelques semaines s'était révélée excellente.
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Saumur Champigny, Terres Rouges 2009, domaine de Saint Just : Etonnament, le vin le plus agréable de la série. Certes, ce n'est pas le vin le plus complexe, le plus structuré, le plus profond, mais il a brillé par sa spontanéïté et sa buvabilité. Un nez de corbeille de fruits rouges, murs mais pas cuits. Belle fraîcheur acidulée. Aucune trace poivronnée. La bouche est franche, droite, fruitée à souhait, presque gouleyante (des tannins maîtrisés et civilisés). Un 2009 qui ne possède pas les défauts de son millésime (à savoir le côté "too much" et trop tannique que l'on y rencontre souvent). Au final, ça se boit très bien ... et pour moins de 15 euros : l'archétype du vin de copains, très bien fait. Très bien. Hommage à Yves Lambert.
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Ce soir, repos avant d'entreprendre une longue approche avant la Saint Sylvestre.
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Bruno
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