Repos des sens ce week-end, avec au programme, farniente et cocooning. Pour ne pas perdre l'entraînement, deux vins au programme.
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Chassagne-Montrachet, Premier Cru Clos de la Maltroye, 2004, château de la Maltroye (servi sur un bar roti, huiles et cumbavas, à la manière d'Olivier Roellinger) : une robe encore jeune, dorée avec de beaux reflets verdâtres. Un nez élégant et grillé, révélant tour à tour des notes vanillées, des fragrances de noisettes grillées et un côté minéral / salin assez marqué. En bouche, le vin se révèle par une charpente bien marquée, une minéralité profonde alliée à une floralité légère (plus typé Puligny que Chassagne sur l'attaque en bouche). Complexité et équilibre. Belle persistance assez intense, florale presque grasse, sur des amers très agréables et presque salins (à l'instar des Saint Aubin de Marc Colin), titillant les papilles. Acidité maîtrisée qui tient / soutient / maintient le vin. Très gourmand. TRES BIEN (sera sans doute meilleur d'ici 2 à 3 ans).
Graves, Château Villa Bel Air 2004 : une robe relativement dense, sombre et sans trâces d'évolution. Au nez, impression de raideur et de verdeur (?), sur le poivron. En bouche, un vin pas très complexe, moyennement corpulent. Arômes poivronnés relativement verts puis, après aération, des notes torréfiées enveloppantes. Finale fraîche, légèrement raide et assez longue. Un vin sans doute marqué par le millésime (j'ai pourtant souvenir d'un 1997 - année exceptionnelle pour les bordelais - mais quelle année n'est pas exceptionnelle en Bordeaux ? - relativement bien fait, mûr, sans verdeur, d'une garde certes courte à moyenne, mais procurant bien du plaisir après 6 / 7 ans). BIEN (sans doute à revoir dans un an ou deux).
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Bruno
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Bruno
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