15 janvier 2018

Pasta e Basta : ça marche aussi le midi !

Pour cause de grippe récalcitrante, notre repas de fin d’année professionnel, en comité restreint et choisi, a été repoussé en ce début janvier. RDV donc ce lundi midi au restaurant italien Pasta e Basta situé à quelques encablures de notre lieu de travail.
Et bien, je peux vous le dire. Ça marche aussi le midi, même si les contraintes d’horaires ne nous ont pas permis de profiter des desserts. Tiens, une bonne / mauvaise (rayer la mention inutile) excuse pour revenir !

Menu concocté de main de maître par l’équipe emmenée par Romain, tant au niveau de l’assiette que des vins. Ce que j’aime par-dessus tout ici, c’est cette impression d’intimité et de proximité juste. On se sent presque en famille, on vient écouter une histoire de l’Italie, une histoire sur les domaines et les vins. Bref, on s’y trouve bien.

Passons aux choses sérieuses avec en amuse-bouche une Pizzetta d’une simplicité et d’un moelleux superlatif.
Ensuite, farandole d’anti-pasti avec, dans l’ordre :

Salade de poulpe

Carpaccio de magret de canard

Salade de saucisse épicée

Burrata e San Daniele (le classique, mais quel classique !),

Plats variés selon les convives, avec :

Linguine à la truffe blanche, sauce au foie gras

Calamars frits

Bar sauvage en croûte de pommes de terre

Les vins ont été servis étiquettes découvertes :
DOC Sicilia Bianco, Vigna di Gabri 2012, Donnafugata : ce vin issu en majorité du cépage ansonica présente une belle couleur jaune d’or, assez intense et soutenue. Nez sudiste mais frais, qui s’ouvre sur des notes de fruits blancs, une touche aromatique bien développée. En bouche, c’est très élégant, sur un registre aromatique et d’une opulence bien mesurée. Belle tension associée à un gras énergique. Finale marquante, allongée et vivifiante. Accord particulièrement pointue avec la saucisse épicée (qui apporte un supplément poivré au vin) et changement de registre complet avec la Burrata et le San Daniele avec lesquels on passe sur un équilibre plus tendu, plus floral et moins aromatique. M’a fait penser (toutes choses différentes par ailleurs) à un chenin de noble origine. Excellent

IGP Terre Siciliane Rosso, Mille e una notte 2011, Donnafugata (cépage Nero d’Avola) : robe profonde, sombre et dense. Nez complexe, fruits noirs, épices douces, notes sudistes (thym, garrigue) avec une impression de fraîcheur … presque mentholée. En bouche en plein accord avec le nez, sur une puissance terrienne intense, mais ne cachant pas un joli fruité aromatique, des tannins corpulents dégageant des notes crémées. C’est rond bien sûr, c’est puissant (15° !), mais avec une élégance presque bourguignonne. Encore un italien qui pinote ! Excellent (+)

Deuxième confirmation de la qualité de ce restaurant. Nous y reviendrons aux beaux jours pour profiter (encore plus) de la charcuterie et des légumes de saison.
Un grand merci à Romain pour son accueil et la précision de ses explications.

Bruno

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