Samedi, profitant d’un week-end un peu plus long que d’habitude, nous avons effectué un pèlerinage dans notre douce Normandie, plus précisément dans le Pays d’Auge.
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Pour le plaisir des yeux, quelques beaux manoirs et châteaux dans une architecture typique de la Basse-Normandie, à colombages et torchis, situés à proximité ou dans des prés agrémentés de pommiers actuellement en fleur.
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Cadre rustique mais chaleureux et actuel, accueil précis, distingué mais sympathique et non pesant, tout était réuni pour un bon repas en famille.
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Au menu :
Une entrée au choix
Lobe de foie gras de canard confit en terrine au naturel
Escalopes de foie gras de canard poêlées en aigre doux de citrus
Duo de foie gras, en terrine et escalope poêlée en aigre doux de citrus
Trois dégustations de St Jacques : marinée, en raviole à l’ail, grillée en chutney
Ris de veau, morilles fraîches et asperges vertes en chaud et en froid
Feuilles d’endives tièdes à la chair de tourteau, citron confit et crème mousseuse au curry
Un plat au choix
Saint jacques grillées, carottes de Créances cuites et crues, émulsion
Filets de sole, écrasée de pomme de terre à l’andouille, beurre moutardé
Pigeonneau rôti, désossé, jus clair, gratin de blettes
Le boeuf : la queue mijotée au vin rouge, le carré poêlé, Parmentier
Epaule d’agneau de lait confite au citron et coriandre (préparation pour 2 personnes)
Plateau de fromages (normands !)
Un dessert au choix
Chocolat noir : entremet mousseux, opaline et esquimau au poivre Penja
Soufflé chaud au Grand-Marnier, sorbet à l’orange
Macaron au citron, mousse, crème, sorbet et gelée
Sablé aux pommes confites, crème vanille, caramel et nougatine
Papillote d’ananas et baba dans un grog au rhum épicé
Nage de mangue au gingembre, lait de coco et sorbet passion
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Pour accompagner ce repas, j’ai choisi :
Champagne Grand Cru blanc de blanc Pierre Montcuit : Très fines bulles. Un nez très fruits jaunes, type "pêche de vigne". En bouche, attaque assez vive, fraîche, mais qui laisse rapidement place à une belle vinosité : noisettes grillées, brioche chaude sur un boisé présent mais pas envahissant. L'acidité perceptible en attaque s'efface volontiers tout en tenant le vin. Bel équilibre entre structure, vinosité et vivacité (acidité). Champagne d'une grande vinosité. Finale qui joue sur les notes précédentes, de fruité, de fraîcheur et de vinosité. TRES BIEN.
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Condrieu Deponcins 2005, François Villard (carafé) : une belle robe jaune dorée, très brillante. Au nez, les fragrances florales dominent nettement, avec une très légère touche abricotée et une impression saline (déjà !) présente. Notes plus fraîches et plus subtiles à l’aération. Attaque en bouche très charpentée, mais sans lourdeur. Quelle jeunesse dans ce vin, mais quelle constitution ! Presque tannique, la bouche est droite et complexe à la fois, une belle acidité qui tient le vin mais qui ne cache pas une forte minéralité (salinité) en bouche. Finale grasse (glycérinée) et enveloppante, déclinant dans un second temps ses amers agréables (typés céleri / fenouil). Très longue persistance sur la salinité qui nous fait saliver. SUBLIME.
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Saumur-Champigny, Clos Rougeard 1996 : une robe rubis assez intense, avec quelques reflets dénotant une légère évolution. Nez complexe, entre le fruité, le poivron très mûr (léger) et des notes déjà secondaires (champignon, mousse). En bouche, le vin se caractérise par un bel équilibre entre les tannins nombreux et soyeux et une belle acidité à peine mordante. Finale presque "rustique" avec une belle mâche. Là encore, le poivron est présent mais semble se fondre dans la structure du vin, à l’instant de l’acidité. TRES BEAU (mais à sans doute été desservi par son passage après le Condrieu).
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Sans oublier le traditionnel verre de Maury avec le Chocolat, mais dont je n'ai pas pris le nom. Beau fruité acidulé, accompagné d'une touche de rancio noble et d'une belle amertume en finale. BIEN
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Le macaron au citron
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La trilogie de chocolat
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Le foie gras
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Il faut noter le cadre ; le service impeccable, présent mais pas pesant ; la présentation des assiettes ; l'équilibre des plats ; la qualité des produits et une addition assez digeste. Une bien belle adresse de restaurant à conserver.
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Retour par Crevecoeur en Auge, pour visite la fondation Schlumberger et surtout profité de l’habitat augeron et des fleurs de pommier.
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Une bien belle journée en famille.
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Bruno
2 commentaires:
Excellente enquête, mes plus vives félicitations. Dans ce pays d'auge qui est le mien, pour une fois prochaine, n'hésitez pas à pousser la porte du Dauphin au Breuil en auge, de Sa Ka Na à Honfleur, du Château des Bruyères à Cambremer, établissement où l'imagination et le savoir-faire sont autant d'exercices maîtrisés.
Cordialement.
S.D-V
(romancier et enquêteur pour un guide gastronomique réputé)
Merci pour ces adresses complémentaires
Bruno
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