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3 mai 2025

Déjeuner à l'Auberge de la Vallée à Nassandres (27)

Retour à l’Auberge de la Vallée, à Nassandres, pour prolonger une fête familiale. Au menu « Interprétation » ce jour.


Amuse-bouche toujours aussi frais et gourmands


Saint Pierre en Gravelax, Fenouil & Rose

Poitrine de Cochon de la Manche & Asperges Blanches - Sauce Vigneronne


Lotte - Pomme Fondante & Pomelo


La Fraise en Textures - Hibiscus, Amaretto & Glace Yaourt

Le Choux Gourmand - Noisettes du Piémont, Praliné & Chantilly Vanille


Pour accompagner le repas, nous avons choisi :



Un verre de Champagne Brut, Blanc de Pinot Noir, Mailly Grand Cru : un joli nez vineux bien construit, plutôt dense et frais. Bouche avec de la mâche, sur un registre frais et légèrement brioché. Belle acidité fine et aromatique qui se développe sur une finale tendre et veloutée. Très belle entrée en matière avec cette bulle très vineuse. Très Bien ++

Une bouteille de Tokaji Dry, Furmint, 2021, Disznókő : nez cristallin, ciselé, révélant une aromatique mentholée fraîche et rafraichissante. Quelques touches pétrolées son décelables. Bouche construite autour d’une belle acidité, élégante, avec une douce rondeur de caractère. Pointe d’épices douces. Avec la lotte, le vin prend un supplément de corpulence, de complexité et de peps. Finale muscatée claquante, étirée. Excellent


Confirmation de la qualité de cet établissement, avec semble-t-il un supplément dans les caractères des plats et les saveurs exacerbées des accompagnements. Le St Pierre et la Lotte étaient des tueries ! Toujours un esprit un peu bistrot, décontracté et convivial. Une adresse à conserver.


Bruno


1 mars 2025

Anniversaire (suite)

 

Repas familial à la maison pour mon anniversaire. A cette occasion, nous avons bu quelques bouteilles … avec un niveau de qualité proche de l’excellence. Au menu : amuse-bouche divers et variés ; foie gras maison, cou farci et magret fumé ; jarret de porc façon potée ; plateau de fromages ; tarte à la pomme.

Pour accompagner ce repas :



Montlouis sur Loire, Triple Zéro, domaine de la Taille aux Loups (Magnum) : nez profond, sur une belle aromatique sur les agrumes, droite, fraîche. Bouche suave, traçante, longue acidité du cépage, aromatique enrobante jusque dans une finale charmeuse et élégante. Excellent

Meursault Santenots premier cru 2014, domaine d’Angerville : nez de chardonnay sur l’élégance, floral, frais et tendrement grillé sur la noisette. Bouche structurée, presque tannique diront certains. De la mâche, et un côté effilé sans le gras (parfois) trop appuyé de l’appellation.  Notes d’amers sur la réglisse et le zan. Beaucoup de charme également et une belle association avec le foie gras et le cou farci. Excellent (+)

Pernand Vergelesses, premier cru Ile des Vergelesses 2005, domaine Rapet père et fils (Magnum) : l’archétype du grand pinot allié à une maîtrise du millésime 2005 chaud et « rhôdanien ». Nez sur les fruits noirs, la cerise, très profond, intense, laissant apparaître quelques notes d’amers fins. Bouche structurée, très jeune encore. Tannins fins, de caractère, longue et belle acidité, fraîcheur de structure. Très jeune finalement, et le second magnum patientera encore 10 ans. Excellent +

DOCG Barbaresco, Vanotu 2009, Pelissero (Magnum) : un nez profond, sur les fruits noirs, une pointe zan, quelques effluves mentholées, pour une première impression charpentée. Bouche à point, et pour quelques années encore. Longueur, largeur et profondeur. Equilibre magistral. Fraîcheur malgré les 14°. Tannins crémeux du plus bel effet. Allonge exceptionnelle, salivante et presque aérienne. EXCEPTIONNEL

Saint Aubin premier cru la Chatenière 2018, domaine Marc Colin : grand chardonnay minéral, traçant, un grillé salin salivant, une structure affirmée en bouche, presque « perlante ». Magnifique finale sur les cailloux, et une aromatique savoureuse. Par habitude, j’aime le Remilly, mais je dois avouer que cette Chatenière tutoye les plus grands. Excellent +(+)

Tokaji Aszú 5 Puttonyos, château DereszlA 2017 : la synthèse parfaite entre le rôti du Sauternes, l’acidité et l’allonge du Jurançon / Pacherenc et l’aromatique et l’empreinte du Layon. Tout est réuni ici jusque dans une finale marquante, sur le sucre candy. Excellent ++


Une bien belle soirée réussie sur tous les plans. Vivement la prochaine.


Bruno


1 janvier 2024

Pour passer en 2024


Dernière soirée de l’année à la maison, en petit comité, mais avec beaucoup de qualité, dans et autour de l’assiette, dans et autour des vins dégustés :


Tokaji Aszú 5 Puttonyos, château Dereszla 2017 : un nez ultra-élégant, sur des arômes menthe et fumée. Bouche sur la douceur, avec une rondeur élégante. Amers superlatifs, acidité cristalline tranchante … équilibrée par des touches de sucre « candy ». Magnifique finale minérale, laissant une impression de granulosité presque tannique. Excellent +

Chassagne-Montrachet, premier cru les Caillerets 2011, domaine Marc Colin : un nez minéral fin un peu sur la retenue. Impression de caillou type « Beaune ». Bouche charnue, grasse et volumique. Amers un peu appuyés et finale douce / amère muscatée. Nettement moins à son avantage que le 2013 dégusté à Noël. Très Bien

Ladoix 2011, domaine Georges Chicotot : une robe assez claire sur un joli rouge vif. Nez qui pête les fruits rouges (framboises), complété par une touche fumée de bel effet. Bouche avec une pointe perlante (réduite ?) fraîche. Notes de fruits à l’alcool. Fins tannins. Joli volume sur la finale. C’est un vin « simple » mais de belle constitution. Très Bien +


Moscato d’Asti 2021, Agr. Az. Pelissero : une gourmandise. Bonbon de de fruits exotiques, aromatique m’évoquant les Auslese de Karl Erbes, sur la pêche jaune, l’ananas et le pamplemousse. Laisse le palais intact pour la suite. Très Bien ++

Meursault-Santenots premier cru, 2014, domaine d’Angerville : nez sur l’élégance, le côté floral et la minéralité fine et fraîche. Pointe grillée en complément. A l’aération, touches mentholées et d’herbes fraîches. Attaque en bouche « virile », avec une acidité marquée. De la mâche, de la puissance et une aromatique sur la peau d’amande et de pistache. Du charme en finale, avec un côté salivant et de beaux amers. Manque sans doute un peu de complexité pour en faire un grand vin. Excellent

Arbois, les Corvées sous Curon 2015, domaine Jacques Tissot : nez plus gras et plus opulent, sans doute un soupçon de rusticité en complément. Bouche de belle définition, légère grillure. A l’aération, s’ouvre sur des notes jurassiennes mieux marquées, une sorte de « fausse oxydation ». Salivant sur la finale et bel accord avec la pintade chaponnée au vin jaune et aux morilles. Excellent

Arbois, cuvée des docteurs (Melon à Queue Rouge) 2014, domaine Lucien Aviet : un vin qui a servi en cuisine pour la cuisson. Le fond de bouteille montre une belle expression d’un cousin du chardonnay, avec une aromatique jurassienne bien née, une allonge salivante et une finale fraîche et avec du caractère. Excellent (+)

Château Chalon 2002, domaine Baud : au-delà de la trilogie classique de ce « jaune » (curry, noix, alcool à brûler noble), des notes douces de poivre blanc, de végétal noble et de menthe transparaissent. Le côté oxydatif de la bouche est équilibré, complété par une fraîcheur et une acidité ciselée. Arômes complexes nobles, avec une pointe de douceur faussement sucrée. Longue empreinte sur les papilles et sur les lèvres, entre salinité fine et « peau de noix ». Accord exceptionnel avec le plat, évidemment ! Superbe

Saumur, Clos de la Rue 2012, château de Brézé : qui dit St Jacques dit Chenin. Encore une fois, l’adage a été respecté, et comment ! Un nez cristallin, tendu, acide. Une impression de légère évolution « ronde » et « muscatée » qui caractérise les Loire avec de l’âge. Bouche d’une fraîcheur superlative, tendue et traçante, qui « brèze » doucement. Pointe semi-saline, sur la menthe poivrée. Finale avec de la mâche, des amers salivant, une pointe réglissée et un fond poudré du plus bel effet. Exceptionnel

Pernand-Vergelesses, premier cru les Vergelesses 1969, domaine Rapet père et fils : une robe diaphane, sur un rouge soyeux, à peine évolué. Nez magnifique sur les fruits infusés, légèrement confits. Notes évanescentes d’alcool, touche de thé vert. Bouche de soie, encore bien droite, tenue par une acidité exceptionnellement conservée et intégrée. Rondeur fraîche, fruits confits, épices douces. Finale suave, interminable. Accord exceptionnel avec le pavé de biche. Grand vin pour débuter 2024. Panthéon


Bruno