17 septembre 2023

Une semaine sur la côte normande

Quelques bouteilles bues à l’occasion d’une semaine de vacances sur la côte normande.



St Aubin, premier cru En Remilly 2013, Marc Colin : minéralité presque chablisienne, allonge, acidité. Joli mache. Très bien +

Saumur, Clos David 2013, Arnaud Lambert : un chenin sur la tension, énergie, pointe grasse glycérine. Très Bien ++

Auxey-Duresses rouge 2017, Alain Gras : faux demi-corps, tannins légèrement anguleux. Beau fruit. Allonge granuleuse. Très Bien +

Morgon, côte du Py 2010, Jean-Marc Burgaud : acidulé presque acide, déficit de corps. Peu de charme. Assez Bien

Pinot gris, Grand Cru Eichberg 2014, Paul Ginglinger : grand pinot gris, trame acide, salinité superlative, capiteux et équilibré, pointe épicée. Superbe

Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Auslese Wehlenen Sonnenuhr 1994, Joh. Jos. Christoffel : robe dorée brillante, déjà salivante. Grand nez de botrytis, grillé, rôti, aromatique. Bouche sur l'élégance, ananas pamplemousse, structure fine et marquante. Excellent +

Montlouis, les Hauts de Husseau 2016, domaine de la Taille aux Loups : grand chenin tourangeau, minéralité calcaire fine, menthol réglissé, allonge acidité salivante. Equilibre sur le gras + aromatique. Accord majeur avec un bar au four, coco à la crème et fenouil grille. Excellent ++ et plus encore pour le potentiel

St Joseph 2009, domaine du Tunnel : robe sombre et profonde. Nez fruits noirs, crémeux. Fins amers. Bouche structurée, belle acidité équilibrée sur épices douces. Pointe saline fraiche. Tannins masculins de belle facture. Crémeux. Du charme. Excellent

Chablis, premier cru L'Homme Mort 2013, cave de la Chablisienne : complexe au nez et en bouche. Nez « homme mort » évidemment, complété par des notes aromatiques mentholées et presque réglissées plus une pointe florale fine. Miel ? Bouche cristalline minérale, entre coquille d'huîtres et cailloux chauds. Citronné, tendu sur un léger gras. Finale salivante sur beaux amers. Excellent +

Jurançon, Prestige d'Automne 2011, cave des Producteurs de Jurançon : nez complexe, grillure fine, amers sur le zan, notes truffées. Pointe aromatique végétale. Bouche profonde, acidité équilibrée par amertume. Leger enrobage. Sucrosité légère. Allonge salivante. Pointe saline menthe. Ça claque en finale. Excellent +



Belle semaine gastro-touristique sur la côte normande, sous le soleil évidemment !


Bruno


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