26 mars 2017

Changement d'heure oui, ...

mais pas de changement d'habitudes ! Du vin, du beau, du bon, Dubonnet (pour ceux de ma génération ayant traîné dans le Métro dans les années 60).

Juste comme ça, pour le fun, en apéritif pour ce remettre d′un samedi de farniente, un Saumur, Chenin du Puy 2013, Frédéric Mabileau : robe d'un jaune assez soutenu, presque doré. Le nez est magnifique de fraîcheur, de tension et de gras. Complexité superlative tant au nez qu'en bouche, avec la tension du chenin, un superbe gras élégant, un fruité explosif sur les agrumes, le pamplemousse et les fruits exotiques et une amertume saline en finale. C′est jeune mais déjà magnifique.
Une confirmation donc pour ce vin découvert ICI sur le millésime 2010,  puis dégusté ICI sur 2011. Un rapport Qualité / Prix imbattable.
Mes 2011 (très grand millésime pour Frédéric Mabileau) et 2014 vont pouvoir attendre quelques années.

Ensuite, pour accompagner des râbles de lapin à la moutarde, il me fallait un vin à la fois élégant et sérieux. Choix porté sur un Pernand-Vergelesses, premier cru Ile des Vergelesses 2003, Domaine Rapet et fils : joli nez bien marqué par ce millésime atypique (plutôt chaud), mais sachant rester sur un équilibre d′élégance. Notes de fruits rouges et noirs (cerises), une touche compotée « juste ce qu′il faut » et une impression d′amertume fumée. En bouche, confirmation que ce millésime sera de (très) grande garde. Malgré ses presque 15 ans, la structure acide est toujours bien présente, fringante, et complétée par une amertume noble, une sorte de « végétal mûr » ! Assise fruitée intense, nette et sans traces d′évolution, se poursuivant sur une très grande longueur vibrante en finale. Excellent
Il ne me reste plus qu′une seule bouteille. Je vais donc tenter de l′oublier pendant 10 ans. En serais-je capable ?

Bruno

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