25 décembre 2024

Vins de Noël

Quelques vins bus à l’occasion des fêtes de Noël, les 24 et 25 décembre, par ordre de dégustation.


Montlouis, Triple Zéro, domaine de la Taille aux Loups : une bulle florale, minérale, dont la puissance est maîtrisée. Légère évolution en bouche, avec de fins amers frais. Bulles fines. Une belle énergie. Impression tendre et gourmande sur la finale. Très Bien +

Montlouis, clos du Hochet 2018, domaine de la Taille aux Loups : un nez sur l’élégance et l’opulence, avec une composante minérale cristalline, une pointe poudrée et une aromatique assez grasse. Bouche sphérique, opulente et grasse, allongée par une belle acidité. Notes réglissées. Sans doute un peu too much avec les noix de St Jacques, mais complètement raccord avec les fromages. Très Bien +

Vosne-Romanée, premier cru les Suchots 2012, domaine de l’Arlot : un nez de pinot corpulent et construit, sur les fruits noirs, des notes grillées et fumées. Bouche nuitonne, charpentée, des tannins suaves et bien présents, une réserve d’acidité imposante. Bel accord avec la biche pour ce vin encore très très jeune. Excellent

Champagne, Blanc de Pinot Noir, Mailly champagne : champagne vineux et vif, sur une base sérieuse. Fines bulles, amers nobles et élégance. Le léger dosage (7,6 g/l) apporte un supplément de rondeur et de charme, sans altérer la fraîcheur. Excellent

Corton-Charlemagne grand cru, 2008, domaine Rapet père et fils : (magnum) puissance, empreinte minérale cristalline au nez, sur des notes fraîches et aromatiques au nez. Grande bouche de chardonnay, profonde, avec une empreinte minérale laissant de fins amers nobles. Corpulent. Avec le foie gras, le vin est magnifié, prenant un supplément de classe, de profondeur et des notes salines fraîches et salivante. Grand Vin

Saint Nicolas de Bourgueil, Eclipse 2014, Frédéric Mabileau : (magnum) les craintes de l’ouverture se sont malheureusement avérées fondées. Si le nez est ouvert, fruité, intense, la bouche est marquée par une acidité stridente, une raideur et l’absence totale de charme. Non buvable en l’état

Pernand-Vergelesses, premier cru Ile des Vergelesses 2015, domaine Rapet père et fils : (magnum) un pinot sur les fruits noirs, les cerises gorgées de soleil, une pointe fumée, l’ensemble dessinant un vin cistercien assez caractéristique du cru. Bouche avec du charme et de la structure, suave, des tannins (déjà) fondus, une acidité maîtrisée. Egal à lui-même. Jamais sur l’ostentatoire au départ, mais fait l’unanimité (positive) à la fin du repas. Grand Vin

Riesling Auslese***, Urziger Würzgarten 1997, Karl Erbes : un grand nez de riesling rôti, une pointe miellée, une assise aromatique douce et veloutée, sur les fruits exotiques frais et confits sans lourdeur. Bouche acidulée avec un charme fou, fraîche, des notes d’agrumes orangés, une touche mentholée. Buvabilité extrême et longue empreinte type « sucre candy » sur les lèvres. Excellent ++

Chassagne-Montrachet, premier cru les Caillerets 2014, Marc Colin : nez charmeur, sur les noisettes grillées, aromatique fine. Bouche plutôt serrée, saline, très (trop) jeune. A revoir dans 5 ans minimum. Très Bien


Quelques jours de répit et la revanche va bientôt arriver.


Bruno


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