Après quelques mois d'infidélité, reprise ce lundi de nos séances mensuelles "Chez Victor", où nous profitons du premier lundi de chaque mois pour déguster des grands crus à prix coutant.
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Aujourd'hui, pour accompagner une terrine de foie gras mi-cuit, un Corton-Charlemagne Grand Cru 2008, domaine Lucien Muzard : un joli nez à peine réduit, mais toutefois assez discret. Impression de finesse et d'élégance. La bouche est marquée par une acidité très importante, cachant presque le côté minéral / crayeux du cru. Finale légèrement miellée. Clairement dissocié. Assez décevant à mon goût (pas en place). Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec le Corton-Charlemagne du même millésime provenant du domaine Rapet (ICI).
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Avec un parmentier d'agneau, un Châteauneuf du Pape, château Beaucastel 2003 : nez ultra-aromatique, évoquant la garrigue méditerranéenne, la figue et le cacao. La bouche est magnifique, dans une gange fumée et caillouteuse (pierre à fusil, silex chauffé). Les tannins très fins - quoique nombreux - s'équilibrent parfaitement avec une trame acide intégrée. Pas de lourdeur ni d'effet millésime sur ce vin. Finale fraîche, légèrement saline, et d'une persistance intense (légère remontée du boisé au cours du repas). Très beau aujourd'hui. Sans doute un gros potentiel. J'ai beaucoup aimé (dire que certains pensent qu'il n'y a pas de terroir à Beaucastel ...).
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Bruno
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