25 décembre 2009

Pernand Vergelesses, Ile des Vergelesses 1993, domaine Rapet père et fils

Autant l'annoncer en préambule, ce vin est une tuerie !
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Servi sur un rôti de biche, purée de céleri et compote de pommes et airelles : Robe claire et peu intense
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Au nez, notes relativement rustiques (dans le bon sens du terme), mélant roses fanées, feuilles mortes et sous-bois. Après aération et tout au long du repas, on décèle une évolution vers des senteurs plus fruitées (cassis) et fumées. La bouche débute de façon discrète, plutôt sur des notes secondaires d'évolution (à l'avenant du nez). Puis, le fruité apparaît, frais, légèrement épicé, avec toujours cette (belle) impression de fumé. Finale qui pinote en conservant ce côté terrien (rustique) que j'affectionne. L'acidité fine du cépage tient magnifiquement le vin et vient titiller nos papilles sur une longueur phénoménale. EXCELLENT PLUS.
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Pour moi, ce climat, lorsqu'il est conduit et vinifié de cette manière, est largement l'égal d'un Grand Cru.
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Bruno

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