Les chirats sont des formations rocheuse d'origine glaciaire, qui se rencontrent essentiellement sur la bordure orientale du massif central (Pilat).
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Trois éléments expliquent leur formation : 1/ la nature des roches, des roches métamorphiques "claires" - 2/ le contexte climatique, un régime périglaciaire - et 3/ le relief, des versants pentus.
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La nature des roches : Le Pilat est constitué d'un socle de roches métamorphiques claires de type gneiss à grains fins, obtenues par recristallisation de roches sédimentaires ou magmatiques (grès ou rhyolite) sous l'action des fortes températures et des fortes pressions que l'on rencontre dans les grandes profondeurs de la croûte terrestre.
Ces composés constitués de quartz, de feldspath alcalin et de grenat sont relativement pauvres en mica et en amphibole. L'arrangement particulier des cristaux, la faible fissuration et la forte proportion de quartz et la faible teneur en mica permettent une fracturation en de larges blocs, peu sensibles à des phénomènes chimiques postérieurs tels que l'arénisation. Ils conservent ainsi dans le temps leurs formes initiales anguleuses.
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Le climat : La bordure orientale du massif central a connu, lors de la dernière glaciation quaternaire dite de Würm, un climat périglaciaire froid et sec, du à la présence d'une vaste calotte glaciaire (alpine) couvrant jusqu'à la vallée du Rhône (et empêchant toute communication directe entre le Languedoc oriental et la Bourgogne). Ces conditions particulières, marquées par un froid sec et la rareté de la neige ont permis la fragmentation et le déplacement des blocs.
C'est pourquoi les chirats du Pilat se rencontre essentiellement sur les versants nord (et plus rarement sur les versants sud, à une altitude supérieure à 1200 mètres dans ce dernier cas).
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Le relief : les fortes pentes du Pilat ont permis le glissement et l'étalement des blocs sur des épaisseurs plus ou moins importantes. il se produit une fracturation des blocs.
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Leur génèse peut donc être modélisée (de façon succincte) de la manière suivante : sous l'effet de conditions périglaciaires (alternance gel/dégel), la roche est fragmentée. Des phénomènes de gravité ont provoqué le glissement (la gélifluxion) de ce "glacier rocheux" (cimenté par une couverture neigeuse réduite) le long des pentes. La faible sensibilité de ces éboulis aux phénomènes chimiques post-dépositionnels permet leur conservation quasi-intacte sur des périodes relativement longues à l'échelle des temps géologiques.
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Les chirats sont généralement peu favorables à l'installation d'une végétation, du fait de l'absence d'une matrice fine. On rencontre à leurs abords des mousses et lichens, quelques représentants de la flore alpine et des landes arbustives peu développées.
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On trouvera ICI un site internet beaucoup plus précis et plus sérieux que ce court et forcément incomplet résumé que je viens de vous livrer.
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Maintenant, quelques exemples en photographie.
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Face nord du Crêt de la Perdrix à 1432 mètres
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Face nord du Crêt de l'Oeillon à 1370 mètres
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Face nord-est depuis d'oppidum / éperon barré de la chapelle St Sabin
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Enfin, en Ardèche, plein Est depuis le Grand Felletin (1387 mètres)
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Bruno
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