Commençons la visite par deux villages classés parmi les plus beaux villages de France, le premier dans l'Indre et Loire, le second dans le Maine et Loire.
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Crissay sur Mance (Chrisseium au IX° siècle et Crissiacum au XI° siècle) est une ancienne châtellenie appartenant successivement à l'Île-Bouchard et à l'archevêché de Tours. Le château médiéval, partiellement détruit pendant la guerre de Cent Ans, est encore visible par son donjon du XIII° siècle et quelques vestiges du XV° siècle, complété par l'église du XVI° siècle et quelques logis en tuffeau des XV° et XVI° siècles (avec fenêtres à meneaux, toits d'ardoises et lucarnes ouvragées).
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Candes Saint Martin est surtout connu pour son église collégiale des XII et XIII° siècle. Erigée sur l'emplacement d'une église primitive, mal connue, établie par Saint Martin en 387, on y discerne deux périodes de construction : 1/ un style gothique à réminiscences romane (chapelle Saint Martin, chœur et transept) - 2/ le passage d'une nef avec un haut et large vaisseau central flanqué de deux bas-côtés plus bas et plus étroits à une nef à trois vaisseaux tandis que la façade nord est enrichie d’un porche monumental surmonté d’une chapelle dédiée à Saint Michel. Pendant la guerre de Cent Ans, apparaissent des fortifications : créneaux et mâchicoulis, chemin de ronde et bretèche.
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Le porche (vers 1250) est massif, rectangulaire, et à deux étages. Il est couvert de voûtes s’appuyant sur une fine colonne centrale. La porte de l’église comporte cinq voussures. Le premier rouleau est couvert de scènes du jugement dernier. Sur le tympan largement mutilé, figure le Christ entre la Vierge et Saint Jean. Dans les ébrasements, des niches abritent des statues évoquant la correspondance entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans les soubassements, la statuaire aujourd'hui mutilée, est très hétérogène : têtes de saints et de rois au milieu d’un décor de végétaux, d’anges et de masques.
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La façade nord est composée de deux registres superposés de statues : une première série incomplète entoure le portail, une seconde, séparée de la première par de fines colonnes, est mieux conservée. Elle ne semble pas obéir à un programme iconographique précis, les apôtres étant mêlés à des statues de saints. Une bretèche, construite au XV° siècle pour défendre l'église, interrompt l’arcature supérieure de la façade.
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Crissay sur Mance (Chrisseium au IX° siècle et Crissiacum au XI° siècle) est une ancienne châtellenie appartenant successivement à l'Île-Bouchard et à l'archevêché de Tours. Le château médiéval, partiellement détruit pendant la guerre de Cent Ans, est encore visible par son donjon du XIII° siècle et quelques vestiges du XV° siècle, complété par l'église du XVI° siècle et quelques logis en tuffeau des XV° et XVI° siècles (avec fenêtres à meneaux, toits d'ardoises et lucarnes ouvragées).
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Candes Saint Martin est surtout connu pour son église collégiale des XII et XIII° siècle. Erigée sur l'emplacement d'une église primitive, mal connue, établie par Saint Martin en 387, on y discerne deux périodes de construction : 1/ un style gothique à réminiscences romane (chapelle Saint Martin, chœur et transept) - 2/ le passage d'une nef avec un haut et large vaisseau central flanqué de deux bas-côtés plus bas et plus étroits à une nef à trois vaisseaux tandis que la façade nord est enrichie d’un porche monumental surmonté d’une chapelle dédiée à Saint Michel. Pendant la guerre de Cent Ans, apparaissent des fortifications : créneaux et mâchicoulis, chemin de ronde et bretèche.
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Le porche (vers 1250) est massif, rectangulaire, et à deux étages. Il est couvert de voûtes s’appuyant sur une fine colonne centrale. La porte de l’église comporte cinq voussures. Le premier rouleau est couvert de scènes du jugement dernier. Sur le tympan largement mutilé, figure le Christ entre la Vierge et Saint Jean. Dans les ébrasements, des niches abritent des statues évoquant la correspondance entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans les soubassements, la statuaire aujourd'hui mutilée, est très hétérogène : têtes de saints et de rois au milieu d’un décor de végétaux, d’anges et de masques.
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La façade nord est composée de deux registres superposés de statues : une première série incomplète entoure le portail, une seconde, séparée de la première par de fines colonnes, est mieux conservée. Elle ne semble pas obéir à un programme iconographique précis, les apôtres étant mêlés à des statues de saints. Une bretèche, construite au XV° siècle pour défendre l'église, interrompt l’arcature supérieure de la façade.
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La façade ouest est flanquée de deux contreforts d’angle, surmontés au XV° siècle de créneaux et de mâchicoulis. Deux autres contreforts plus petits amortis en pinacles s’appuient contre le pignon et encadrent la porte. La faible élévation du flanc sud s’explique par la pente de la falaise. Le chevet, très sobre, est percé uniquement de grandes baies.
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Les trois nefs d’égale hauteur donnent un effet de verticalité, comme dans la cathédrale de Poitiers (alors que le projet initial prévoyait une nef flanquée de deux bas-côtés plus bas et plus étroits), les piliers formés de colonnes juxtaposées contribuant à cette impression. Les voûtes bombées (dites « voûtes angevines » ou de « style Plantagenêt »), typiques du gothique angevin, datent des années 1250.
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Le chœur et le transept, couverts de voûtes d’ogives antérieurs, construits à partir de 1180 et terminés au début du XIII° siècle, se rattachent à la tradition romane.
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Les décors sculptés sont nombreux. Les liernes, la retombée des nervures et les clés de voûte sont richement ornées de sculptures polychromes : le massacre des Saints Innocents, des sculptures de Saint Martin debout sous un dais, Saint Pierre et Saint Paul tenant les instruments de leur supplice, Saint André et Saint Thomas, ... La nef centrale est décorée par une iconographie très complète et complexe.
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La chapelle Saint-Martin : A gauche du chœur, un étroit passage ouvrant sur le transept permet d’accéder à la chapelle Saint Martin qui renferme le tombeau du Saint, surmonté d’un gisant. Dans l’absidiole, une verrière représente Saint Martin en évêque, ses armes d’officier de l’Empire à ses pieds. Sur la gauche, un vitrail représente l’enlèvement du corps de Martin par les Tourangeaux.
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La prieurale Notre-Dame de Cunault est probablement la plus grande église romane de France sans transept. Sur les lieux d'un monastère fondé au IV° siècle par Maxenceul, disciple de Saint Martin, l'église actuelle est construite en pierre de tuffeau entre le début des XII° et XIII° siècles. Elle va connaître une période de prospérité grâce au protectorat de plusieurs seigneurs d'Anjou comme Foulque Nerra. Après la guerre de Cent Ans et les guerres de religion, la prieurale est dépeuplée, elle ne comptera plus que quelques moines. Au milieu du XVIII° siècle, le prieuré est supprimé et l'édifice partagé, le cœur vendu, seule la nef reste ouverte au culte et devient église paroissiale après la destruction de l'église Saint Maxenceul (Ancienne église paroissiale du XIIe, détruite en 1754, située dans l'enceinte du cimetière de Cunault) toute proche. A la révolution, l'édifice est vendu comme bien national et c'est sous l'impulsion de Prosper Mérimée que la restauration sera entreprise, à partir de 1838. Dans son état actuel, les bâtiments conventuels ont disparu (ils se situaient vraisemblablement au sud). L'église se caractérise par un intérieur de grande dimension, un très large déambulatoire lumineux ...
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et surtout de nombreuses fresques murales remarquablement conservées.
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On y trouver la châsse de Saint Maxenceul, fondateur de l'église, et une piéta du XV° siècle.
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Les trois nefs d’égale hauteur donnent un effet de verticalité, comme dans la cathédrale de Poitiers (alors que le projet initial prévoyait une nef flanquée de deux bas-côtés plus bas et plus étroits), les piliers formés de colonnes juxtaposées contribuant à cette impression. Les voûtes bombées (dites « voûtes angevines » ou de « style Plantagenêt »), typiques du gothique angevin, datent des années 1250.
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Le chœur et le transept, couverts de voûtes d’ogives antérieurs, construits à partir de 1180 et terminés au début du XIII° siècle, se rattachent à la tradition romane.
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Les décors sculptés sont nombreux. Les liernes, la retombée des nervures et les clés de voûte sont richement ornées de sculptures polychromes : le massacre des Saints Innocents, des sculptures de Saint Martin debout sous un dais, Saint Pierre et Saint Paul tenant les instruments de leur supplice, Saint André et Saint Thomas, ... La nef centrale est décorée par une iconographie très complète et complexe.
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La chapelle Saint-Martin : A gauche du chœur, un étroit passage ouvrant sur le transept permet d’accéder à la chapelle Saint Martin qui renferme le tombeau du Saint, surmonté d’un gisant. Dans l’absidiole, une verrière représente Saint Martin en évêque, ses armes d’officier de l’Empire à ses pieds. Sur la gauche, un vitrail représente l’enlèvement du corps de Martin par les Tourangeaux.
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La prieurale Notre-Dame de Cunault est probablement la plus grande église romane de France sans transept. Sur les lieux d'un monastère fondé au IV° siècle par Maxenceul, disciple de Saint Martin, l'église actuelle est construite en pierre de tuffeau entre le début des XII° et XIII° siècles. Elle va connaître une période de prospérité grâce au protectorat de plusieurs seigneurs d'Anjou comme Foulque Nerra. Après la guerre de Cent Ans et les guerres de religion, la prieurale est dépeuplée, elle ne comptera plus que quelques moines. Au milieu du XVIII° siècle, le prieuré est supprimé et l'édifice partagé, le cœur vendu, seule la nef reste ouverte au culte et devient église paroissiale après la destruction de l'église Saint Maxenceul (Ancienne église paroissiale du XIIe, détruite en 1754, située dans l'enceinte du cimetière de Cunault) toute proche. A la révolution, l'édifice est vendu comme bien national et c'est sous l'impulsion de Prosper Mérimée que la restauration sera entreprise, à partir de 1838. Dans son état actuel, les bâtiments conventuels ont disparu (ils se situaient vraisemblablement au sud). L'église se caractérise par un intérieur de grande dimension, un très large déambulatoire lumineux ...
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et surtout de nombreuses fresques murales remarquablement conservées.
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On y trouver la châsse de Saint Maxenceul, fondateur de l'église, et une piéta du XV° siècle.
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Le tympan, avec des traces de polychromie évidentes, représente une Vierge en majesté qui trône sur deux niveaux (ses jambes sont au niveau du linteau), l'enfant Jésus (décapité) est sur ses genoux, deux anges l'entourent.
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Le clocher, de la fin du XI° siècle, s'élève au niveau de la cinquième travée. Il présente trois niveaux de baies en retrait successif, le premier comporte cinq baies cintrées, le deuxième trois baies de plus grande taille et le troisième quatre baies, le tout étant coiffé d'une flèche pyramidale.
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La nef comporte cinq travées, les trois premières datent de 1170 et sont voûtées de style « gothique angevin » (la voûte est bombée de sorte que la clef de voûte est plus élevée que la clef des arcs formerets). Les deux dernières sont romanes et voutées en berceau brisé.
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Le clocher, de la fin du XI° siècle, s'élève au niveau de la cinquième travée. Il présente trois niveaux de baies en retrait successif, le premier comporte cinq baies cintrées, le deuxième trois baies de plus grande taille et le troisième quatre baies, le tout étant coiffé d'une flèche pyramidale.
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Les collatéraux sont couverts de voûtes d'arêtes. Le vaisseau central est aveugle. La cinquième travée du collatéral sud soutient le clocher. Elle est voûtée par une coupole sur trompe.
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Les chapiteaux sont remarquables, quoique difficiles à observer raison de la hauteur des arcades, et variés : motifs végétaux historiés ou bestiaire fantastique.
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Il n'y a pas à proprement parler de transept, mais les sixième et septième travées du vaisseau central sont bordées de collatéraux dédoublés qui ouvrent sur des absidioles voûtées en cul de four. Le deuxième collatéral sud est plus étroit que son équivalent au nord.
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Le choeur, constitué de quatre travées droites et d'un rond-point à cinq pans, est ceint d'un déambulatoire ouvrant sur trois chapelles rayonnantes. Dans la chapelle rayonnante sud, il subsiste quelques traces de fresques polychromes.
Les chapiteaux sont remarquables, quoique difficiles à observer raison de la hauteur des arcades, et variés : motifs végétaux historiés ou bestiaire fantastique.
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Il n'y a pas à proprement parler de transept, mais les sixième et septième travées du vaisseau central sont bordées de collatéraux dédoublés qui ouvrent sur des absidioles voûtées en cul de four. Le deuxième collatéral sud est plus étroit que son équivalent au nord.
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Le choeur, constitué de quatre travées droites et d'un rond-point à cinq pans, est ceint d'un déambulatoire ouvrant sur trois chapelles rayonnantes. Dans la chapelle rayonnante sud, il subsiste quelques traces de fresques polychromes.
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L'église Saint Eusèbe de Gennes domine la Loire d'une cinquantaine de mètres. On connaît relativement mal son histoire. Elle fût bâtie en plusieurs phases sur les vestiges d'un temple gallo-romain : nef des X et XI° siècles, tour des XII et XIII° siècles et flèche du XV° siècle. Son style roman primitif est visible dans le cœur, les absidioles à voûtes en cul de four et le transept en berceau brisé. Abandonnée au XIII° siècle et déconsacrée à la Révolution, l'église sera démantelée, la charpente réutilisée pour l'église voisine de Saint Vétérin, les cloches fondues pour fabriquer monnaies et balles de fusil. Détruite partiellement pendant la seconde guerre mondiale, elle est maintenant restaurée et abrite le mémorial des « cadets de Saumur » tués en 1940 lors de la défense de la ville.
L'église Saint Eusèbe de Gennes domine la Loire d'une cinquantaine de mètres. On connaît relativement mal son histoire. Elle fût bâtie en plusieurs phases sur les vestiges d'un temple gallo-romain : nef des X et XI° siècles, tour des XII et XIII° siècles et flèche du XV° siècle. Son style roman primitif est visible dans le cœur, les absidioles à voûtes en cul de four et le transept en berceau brisé. Abandonnée au XIII° siècle et déconsacrée à la Révolution, l'église sera démantelée, la charpente réutilisée pour l'église voisine de Saint Vétérin, les cloches fondues pour fabriquer monnaies et balles de fusil. Détruite partiellement pendant la seconde guerre mondiale, elle est maintenant restaurée et abrite le mémorial des « cadets de Saumur » tués en 1940 lors de la défense de la ville.
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Un week-end très riche d'émotions, de belles rencontres, de belles personnes.
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Bruno
Un week-end très riche d'émotions, de belles rencontres, de belles personnes.
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Bruno
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