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24 juillet 2025

En attendant les vacances

Quelques bouteilles avant les vacances arvernes :



Anjou, Chenin du Puy 2019, domaine Frédéric Mabileau : joli grillé salin au nez, bouche équilibrée, plutôt élancée avec un gras enrobant de belle définition. Longue allonge, sur une finale réglissée salivante. Excellent

Pernand Vergelesses, premier cru Ile des Vergelesses 2017, domaine Rapet père et fils : un pinot de grande classe, sur la cerise noire, des tannins fins, des notes poivrées du plus bel effet. Structure générale élégante, de caractère. Finale allongée, fraîche. Un vrai « petit Grand Cru ». Excellent +

Anjou, Chenin du Puy 2016, domaine Frédéric Mabileau : nez de chenin sur une légère évolution, plus allongé, plus fin et acidulé. Notes aromatiques sur le menthol. Belle bouche traçante, un gras élégant, une finale mentholée très marquante. Excellent +

DOC Barbera d’Alba, Serralunga d’Alba 2016, Massolino : nez immédiat, qui embaume les fruits noirs, une pointe droite laissant une impression de nebbiolo. Bouche corpulente, structurée, de caractère. Grande acidité et amertume bien marquée. Sans doute un peu jeune encore. Très Bien +

Anjou, Clos de la Rue 2014, château de Brézé (Arnaud Lambert) : grand chenin issu d’un terroir d’exception. Nez très chenin, droit, minéral … et en même temps charmeur avec sa pointe mentholée, ses notes fumées et réglissées. Bouche superbe, sur un même équilibre. Structure acide équilibrée par un gras élégant, notes minérales et aromatiques et finale interminable. Excellent ++


Bruno


24 mai 2025

Un déjeuner amical dans le 9-3

Déjeuner amical tout proche du Stade de France en ce jour de finale de la coupe de France, mais nous avons évité le pire. Nous nous sommes concentrés sur l’amitié et le partage, avec en prime quelques (très) belles bouteilles. Dans l’ordre de dégustation :


Dom Ruinart blanc de blancs 2004 : un nez brioché, sur une touche semi-oxydative de bel effet. Approche très vineuse, profonde et salivante. Superbe bouche corpulente, structurée, extrêmement vineuse, dégageant une impression suave. Notes fumées élégantes, allonge, acidité et mâche en symbiose. Grande finale sublime, grillée et rôtie. Excellent ++

Côtes du Roussillon, le Clos des Fées 2013, Hervé Bizeul : nez aromatique sur les fruits noirs, une composante sudiste sur la garrigue et l’olive. Impression de richesse et d’élégance. Bouche masculine, puissante, portée et « adoucie » par une belle acidité. Complexité entre tannins crémeux, notes d’alcool noble et fruits noirs. Frais malgré ses 15°. Excellent ++

Saint Véran, la Combe Desroches 2020, domaine de la Soufrandière (Bret Brothers) : un chardonnay floral et très aérien, une pointe caillou chaud au nez. Bouche énergique et vive, sur l’allonge, l’élégance et la fraîcheur. Final mâconnaise, sur la minéralité et une pointe réglissée / caoutchouc (fins amers) équilibrées. Excellent

Porto Tawny 20 ans, Quinta do Bom Retiro, Ramos Pinto : un semi-oxydatif sur les pruneaux, l’élégance, une pointe granuleuse salivante au nez. Bouche sur la douceur, notes toastées et pointe caramel. On retrouve le triplet alcool / noix / pruneau sur un équilibre frais et tout en rondeur. Excellent

Champagne cuvée Perpétuelle, blanc de blancs extra brut, maison Laborde : un vrai chardonnay floral et ultra-frais, une pointe réglissée en complément. Bouche vive et tendue, claquante. Finale avec un joli retour salivant. Excellent pour finir le repas


Un beau moment hors du temps, qui s’est poursuivi ensuite par la visite de l’ancien village olympique, histoire de digérer un peu.

A une prochaine fois.


Bruno


25 janvier 2025

Gunthards un jour, Gunthards toujours

Il est des habitudes qui ont la vie dure. Malgré l’éloignement et la plus grande rareté de nos rencontres, une soirée entre Gunthards reste toujours un moment fort, qui va bien au-delà des vins. C’est une histoire de partage et d’amitié tout simplement.

Mais comme il faut combattre l’hypoglycémie, voilà ce que nous avons (raisonnablement) bu :


A l’apéritif, Champagne Cédric Bouchard, Roses de Jeanne rosé (dégorgement 2021) : un nez élégant et frais, sur les fruits noirs évoquant tendresse et caractère sec du vin. Bouche ultra-sèche, presque muscatée, riche et tonique. A l’aération, le côté corpulent et « acidulé » se développe, avec une superbe aromatique. Finale fruitée, douce et tendre. Très Bien +

Avec un foie gras au poivre, un Chablis Grand Cru, château Grenouilles 2005, cave de la Chablisienne : robe jaune claire éclatante, sans aucune trace d’évolution. très joli nez de chardonnay aromatique, sur le menthol, une pointe vanillée en complément. Bouche construite sur une structure sérieuse, avec une belle acidité saline, développant un côté gras et rond en complément d’une base minérale. A peine évolué. Notes de vanille et de miel vers la finale, veloutée et allongée. Excellent ++ (Un hommage ému à Frédéric Hérédia que nous avions croisé à Tain l’Hermitage dans les années 2000 et qui nous avait offert cette bouteille).

Avec un sauté de cerf façon bourguignonne, gratin aux cèpes, un DOCG Barbaresco, Pajoré 2014, Rizzi : un nez de « pinot italien », avec un fruit noir construit, une acidité de bel effet et une aromatique sur les herbes. Belle bouche encore jeune, avec de fins tannins de caractère, veloutés. Belle fraîcheur sur la finale et accord parfait avec la viande. Excellent +


Avec les fromages normands, un Saint Aubin, premier cru en Remilly 2013, domaine Marc Colin : robe d’une jeunesse folle. Nez salivant, complexe, avec une première impression poudrée, quelques notes vanillées et une pointe saline très typique du terroir. Bouche avec une structure digne de la « grande » côte des blancs, encore jeune, bien définie et sans défaut. C’est frais et tonique, à point, et pour quelques années encore. La finale allongée accroît notre plaisir. Excellent +(+)

Avec quelques fromages du Jura, dont un fabuleux bonbon de Comté 48 mois, un Château-Chalon 2008, domaine Macle : un « jaune » d’une élégance superlative, d’une fraîcheur absolue malgré ses 14°, d’une complexité entre acidité de structure et « sucrosité » élégante. Aromatique jurassienne, avec la peau de noix verte, le curry, la note d’alcool à brûler dans le bon sens du terme. THE GRAND VIN

Avec la galette, un Sélection de Grains Nobles, Coteaux du Layon-1996, domaine Philippe Delesvaux : une liqueur douce en bouche, à la fois allongée (par l’acidité) et sphérique (compte tenu de la charge en sucres), une grande richesse extrêmement buvable, des notes safranées et mentholée et une allonge superlative. Excellent ++


Le lendemain, pour débriefer un peu cette soirée, nous avons fini les (rares) restes, avec en prime un Languedoc Pic Saint Loup, cuvée Guilhem Gaulcem 2010, Ermitage du Pic Saint Loup : nez un peu en retrait pour ma part, assez rond mais qui ne se livre pas. La bouche est par contre d’une belle structure, acidité poivrée, notes florales très aromatiques, pointe chocolatée. Belle allonge sur la finale assez typée Syrah, avec un complément de rondeur. Très Bien +


Par pudeur, je passerai sur quelques discussions qui vont devenir des gimmicks, au moins pour l’année 2025 … où il faudra absolument acheter des Chablis avant la mise en place des taxes Trump (© Le Gal’) …


Bruno


4 avril 2024

Prélude

Avant un aller-retour très motivant en Bourgogne, un prélude parisien où nous avons partagé une excellente nourriture et de non moins excellents vins.



A l’apéritif, c’est un Saumur, Clos de la Rue 2016, Arnaud Lambert : ce vin jeune montre une robe dorée peu intense, un nez assez gras, opulent, finement minéral. La bouche est marquée par sa jeunesse, fraîche, tendue et vive. Son habillage est déjà bien présent, et laisse augurer de belles années de garde. Finale claquante, avec du charme. Très Bien + (aujourd’hui).



Avec une quadrilogie de pâtés en croute de noble origine (Vérot), nous avons bu un Sancerre, la Réserve de Marcigoué 2014, François Crochet : une robe assez dense, un nez sur un fruit noir intense, profond, complexe, des notes réglissées complémentaires, une impression de fraîcheur. Magnifique bouche de grand cru, digne de la côte de Nuits. Du fruit concentré, une sorte de « compotage » frais et élégant, des tannins déjà fondus, très légèrement anguleux et une acidité millimétrée mais bien présente. L’ensemble dessins un vin suave, de gastronomie et d’une fraîcheur superlative. On frise l’Exceptionnel.


Tout est prêt pour que nos papilles soient à leur optimum …


Bruno