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3 août 2025

Vins d'Auvergne et d'ailleurs

Quelques bouteilles bues pendant nos vacances auvergnates :



DOC Dolcetto d’Alba, Munfrina 2021, Az. Agr. Pelissero : un nez vif, sur les petits fruits rouges, acidulé. Le fond semble plus vineux à l’aération. Bouche à l’avenant, acidulée, petits tannins salivants, avec du charme sur une finale montrant de beaux amers glycérinés. Jeune mais prometteur. Très Bien

Chitry, Olympe 2017, Olivier Morin : un nez floral, petite pointe grillée, touche vanillée très évanescente et élégante. Impression ronde et saline. Bouche sur la douceur, un fumé salivant, une pointe saline définissant une sorte de velours. Balle allonge fraîche et veloutée. Très Bien +

Saumur, Coulée de St Cyr 2018, Arnaud Lambert : un nez floral typé chenin, avec une belle aromatique chèvrefeuille. Pointe réglissée et touche « évoluée ». Bouche sur la tension, une pointe grasse, une belle aromatique tout en rondeur/ Salinité salivante. Grands amers sur l’orange. Vin complexe, laissant une finale enrobée, avec une tension énergique intense et persistante. Excellent (+)

Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Auslese, Scharzhofberger 2014, Egon Müller : très grande aromatique au nez, sur le pamplemousse, les agrumes jaunes, une touche réglissée fine, une fraîcheur type sucre candy, des notes variétales discrètes. Bouche ronde, légèrement acidulée, une sorte de douceur aromatique sur les fruits jaune, une pointe zan en sus. Ultra-complexe pour ce vin de dentelle délicat, incitant à la méditation. Retour finement poivré, puis salivant, puis sucre candy. Ultra-longeur et ultra-persistance, sans jamais de lourdeur. EXCEPTIONNEL

Lirac, ICI 2019, domaine du Joncier : nez immédiat, sur les fruits rouges, acidulé. Puissance tannique en bouche, un bel enrobé, une note saline, un vin méridional. Finale avec une amertume encore appuyée. Vin costaud qui me sort un peu de ma zone de confort. Bien +

Macvin, domaine Baud : nez « jaune », complexe, sur la noix, la cire (l’encaustique), définissant une rondeur douce et une sucrosité très fine. Bouche étonnement tannique, tellurique, avec un gros volume qui sait rester élégant. Belles aspérités. Equilibre entre aromatique, sucres et alcool. Finale enveloppante sur les papilles, fraîche, avec un long effet rétro, le tout dans une amertume de belle granulosité. Excellent +

VDN, Puy de Dome, Verca 2022, Gilles Persilier : petit pinot noir de pays sur les fruits rouges, une pointe noisette, une impression « levurée ». Bouche assez ronde, vineuse, acidulée et salivante, qui finalement coule bien. Petit vin sympa d’été et de vacances. Bien

Saint Nicolas de Bourgeuil, Coutures 2017, Frédéric Mabileau : nez profond sur les fruits noirs, une impression tannique présente mais mesurée, une pointe de fins amers salivants. Bouche construite, sur la fraîcheur, avec de la mâche, de la structure … et gourmande à souhait. Finale soyeuse, tendre, réglissée sur l’allonge, avec toujours cette impression de fraîcheur. Mince, la bouteille est vide ! Excellent +

Anjou, Chenin du Puy 2016, domaine Frédéric Mabileau : après une phase fermée, un nez sur une sorte d’opulence avec une évolution marquée. Devient ensuite plus frais et plus élégant, sur une base corpulente. Bouche tendre, avec des notes grasses et acidulées. Peut-être un léger problème de bouteille car le vin ne s’est pas livré comme d’habitude. Très Bien


Bruno


14 septembre 2024

Une semaine sur la côte normande

Sous un ciel incertain, enfin plutôt chargé et sombre, quelques bouteilles bues sur la côte normande :



Alsace Grand Cru, Gewurztraminer Mambourg 2011, Paul Blanck : un nez frais, acidulé et très aromatique, sur les fruits exotiques, accompagnés d’une floralité riche. Bouche charnue, riche, presque tannique. Légère sucrosité équilibrée. Notes de rose. Finale florale, assez épaisse, mêlant acidité saline et belle granulosité. Très Bien ++

Auxey-Duresses, VV 2015, Alain Gras : jolis fruits noirs au nez, complétés par des touches réglissées. Ca explose. Bouche de grand pinot bien construit, suave, avec une acidité « ronde », des tannins veloutés et une petit note fumée salivante. Finale charmeuse, laissant une belle impression presque « muscatée ». Excellent

Bourgueil, le Haut de la Butte 2014, domaine de la Butte : un nez frais, sur les fruits rouges et noirs, avec une belle droiture veloutée. Attaque en bouche de cabernet franc droit, velouté. Du charme et une finesse allongée par l’acidité. Tannins élégants. Finale avec une pointe de beaux amers « gouleyants ». Empreinte poudrée avec de la mâche. Très Bien +

Saumur, Coulée de St Cyr 2016, Arnaud Lambert (terroirs de St Cyr) : un nez frais, plutôt vif et floral. Bouche cristalline, tendue, sur un registre de belle vivacité. Joli gras cohérent, rendant le vin très aimable. Finale charmeuse, pointe saline, gras, aromatique et notes mentholées. Toujours une trame acide/acidulée traçante. Encore jeune. Excellent

Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Auslese***, Ürziger Würzgarten 2003, Karle Erbes : une robe dorée brillante. Un nez sur la pomme cuite, le miel, les raisins de Corynthe et une touche rôtie. Bouche de demi-corps, fraîche, dont la charge en sucre semble « mesurée ». Enveloppant. Finale avec une belle granulosité soyeuse. A boire. Très Bien ++

Meursault, premier cru Genevrières 2015, domaine Tessier : nez ciselé, très (trop ?) tendu, très minéral. A l’opposé des Meursault classiques très opulent et large, mais est-ce bien finalement ? Bouche sur la tension, avec de fins amers, mais manquant cruellement d’aromatique et de charme. Finale un peu sèche, manquant de complexité. Une déception. Bien +

Anjou, Franc de Pied 2015, Philippe et Catherine Delesvaux : un nez cristallin frais, une pointe miellée en complément. Bouche charnue de façon étonnante, allongée et acidulée. Finale saline. A perdu clairement de son charme par rapport à mes souvenirs. Très Bien

Champagne, Brut Majeur, Ayala : un champagne d’apéritif (mais pas que) très charmeur, sur des notes fruitées et une belle complexité. Vivacité, rondeur et allonge. Légère tendresse veloutée (6 g/l de sucre). Finale vive, minérale, d’une belle définition sur la peau d’amande. Amers discrets salivants. Belle découverte. Excellent

Saint Aubin, premier cru le Charmois 2017, Marc Colin : un St Aubin plutôt sur la richesse, très charmeur. Acidité bien intégrée, minéralité saline, légère enveloppe grasse, belle aromatique. Finale longue et élégante, saline, fraîche, de beau volume. Une valeur sure sur un registre plus « facile » que le Remilly du même producteur. Excellent (+)


Bruno


1 mai 2024

Quelques vins ... en Allemagne

 

Quelques vins dégustés à table, au restaurant de l’Hôtel Weiss Bär de Mulheim.


Riesling Spätlese, Lieserer Niederberg Helder 2016, Weingut Thanisch : nez aérien, frais avec une fine aromatique sur l’ananas, le pamplemousse et l’abricot. Bouche demi-sucre très élégante, avec une pointe perlante vivifiante, des notes mentholées, une impression cristalline. Finale gourmande et claquante, avec une persistance sur le sucre très équilibrée. Un vrai effet « waouh » ! Excellent

Riesling Spätlese, Piersporter Goldtröpfchen 2014, Weingut Haart : un équilibre assez similaire au nez, mais plus profond et plus marquant. Notes exotiques marquées. Bouche avec un supplément de vinosité et de définition. Complexité entre douceur et puissance. Très longue finale persistante, avec une pointe perlante de très bel effet. Excellent +

DOCG Barolo 2012, Armando Piazzo : un générique sur les fruits noirs, une pointe herbacée bien dosée, une aromatique sudiste et une impression veloutée au nez. En bouche, c’est puissant, sur une acidité équilibrée, des tannins de caractère et une belle épice fine. Finale charmeuse, presque lactée, avec une pointe d’amertume salivante. Le dosage parfait entre puissance et fraîcheur. Excellent

Riesling Auslese, Ürziger Würzgarten 2010, S.A. Prum : nez miellé, une pointe truffée en complément. Impression rôtie salivante, sur des amers nobles. Grande bouche presque tannique, notes d’agrumes jaunes et d’abricots. Impression perlante en bouche, sur une fraîcheur exceptionnelle. Finale très profonde, des amers salivants, de la fraîcheur, de l’acidité et un retour du sucre (candy) exceptionnel. Excellent ++

Rioja Reserva, 2014, Bodegas Berceo S.A. : un premier nez très immédiat, sur les fruits rouges, presque acidulés. A l’aération, le vin prend du volume, avec un développement de notes fumées et glycérinées. Bouche corpulente, sur une (trop) grosse acidité et une amertume un peu appuyée, malgré le fruité qui ressort. La finale qui en découle est un peu stridente à mon gout (elle me fait penser à la viande de grouse). Impression mitigée


Bruno


29 avril 2024

Une semaine en Mosel Allemande

Une semaine en Mosel allemande, c’est toujours l’occasion de parfaire notre connaissance des Riesling, Spätlese et Auslese de préférence, mais c’est également l’occasion de quelques fortes intéressantes balades dans les vignes, visites de châteaux médiévaux et de musées. Une promenade en images.


Randonnée dans le cru Piersporter Goldtröpfchen


Randonnée dans le cru Wiltingen Göttesfuss


Randonnée dans le cru Ürziger Würzgarten et son parcours géologique très didactique


Vue de la Mosel depuis Piersport …


… et depuis Beilstein


Visite de Cochem et son château



A Bernkastel, il y a le centre médiéval, le château de Landsrut et sa vue sur le « Doktor », et aussi un très joli musée des techniques, avec une collection de voitures anciennes et de publicités des années 30 à 70


Trèves, ville romaine et palais de Sissi, mais aussi un superbe musée d’histoire (dont les fameux bateau et cheval de Neumagen-Dhron)


L’Ermitage de Kastel-Staadt dans la vallée de la Saar et son église néo-gothique

Le château de Tallichtenberg, … qui abrite un magnifique petit musée de paléontologie, très didactique, très précis dans les textes et très documenté


Et enfin la mine d’ardoise de Fell


Place ensuite aux dégustations …


Bruno