23 août 2013

Visite au domaine Pierre Sourdais à Cravant les Coteaux (37)

Crédit photographique : domaine Pierre Sourdais©
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Pierre Sourdais propose, au milieu des vignobles de Cravant les Coteaux, des gîtes labellisés « Gîtes de France® » très bien équipés et que je recommande fortement.
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Ayant passé une semaine en habitat troglodytique, il nous était quasi-obligatoire de venir en cette fin de semaine au domaine pour une dégustation de Chinon rouges, dont la gamme comporte quatre cuvées :
  • « les Rosiers » issue de jeunes vignes sur sables et graviers,
  • « Tradition » qui est un assemblage de vignes de plaines, de coteaux et de plateaux,
  • « Réserve Stanislas » issue de vieilles vignes de coteaux et de plateaux
  • une cuvée parcellaire, « les Boulais », produite uniquement les grandes années sur un terroir qui participe à la construction de vins puissants, tanniques et de grande garde.

Chinon, les Rosiers 2012 : un nez bien franc, sur les fruits rouges bien mûrs (cerise). La bouche est bien construite, assez simple, une pointe d’astringence végétale qui demanderait à se fondre. Finale qui laisse entrevoir une belle maturité du raisin. +
Chinon, les Rosiers 2011 : le nez semble fermé et peu net. Problème d’oxydation ? Non, en bouche, c'est clairement bouchonné !
Chinon, cuvée Tradition 2011 : un nez bien vineux, assez un fruité intense et assez profond. La bouche est fraîche, vive, avec de la mâche. Là encore, j’ai senti une sorte de notes végétales et d’astringence qui restent à polir. +
Chinon, cuvée Stanislas 2010 : une première sensation de légère évolution au nez ... mais qui disparaît rapidement à l’aération. Notes de fruits rouges et noirs, presque réglissés. La bouche est complexe et structurée, entre élégance et opulence fruitée. Tannins doux, quoique bien présents en finale. Un grand vin en devenir. ++/+++
Chinon, cuvée Stanislas 2011 : le nez est plus immédiat et surtout plus fruité. En bouche, l’attaque est suave et franche, presque ronde. Mais le vin développe ensuite une belle charpente tannique qui demandera de la garde pour se fondre. Clairement un vin à attendre quelques années. +/++ aujourd'hui, +++ demain
Chinon, cuvée Stanislas 2002 : un nez qui renarde, très fourrure mouillée et foin. La bouche est complètement décharnée, presque oxydée, sans fruit. Un vin passé.
Chinon, les Boulais 2009 : très beau nez encore sur l’élevage, grillé, bois de cèdre, résiné élégant ... qui ne cachent pas le fruit bien mur. La bouche est évidemment très opulente mais sans caricature. Fruits noirs et charge tannique abondante. La finale est très longue et très fraîche. Magnifique dans 10 ans. +++
Chinon, les Boulais 2010 : on retrouver un équilibre plus élégant et plus frais, entre fraîcheur et richesse, avec presque des accents de pinot fin. Fruité intense (fruits noirs et rouges). La bouche est très suave, avec des tannins crémeux qui patinent (déjà) leur angulosité de jeunesse. Sera un grand vin également, sans doute plus encore que son aîné d’un an. +++/++++
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Une sensation que les vins se sont moins bien goûtés qu’au Salon des Vins de Loire d’Angers, mais un climat un peu orageux a certainement influé quant à leur tenue.
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Quelques achats de 2010 qui se révèle une belle année, à mon goût, alliant la maturité des 2009 et une acidité qui allonge et tend les vins.
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Bruno

2 commentaires:

François a dit…

Quoi ? Que lis-je ?? Des achats ???

Bruno Bosselin a dit…

Mais oui, c'était en 2012 que je n'achetais plus de vins !

Bruno