8 janvier 2012

Un week-end d'amitiés

Tout commence de façon anecdotique jeudi après-midi. Pour des raisons professionnelles, je suis dans l'obligation de décaler mes horaires de travail ce vendredi, pour commencer à 7 h du matin. Dur, dur ... mais la juste compensation est d'être en week-end dès 11 h.
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Ni une ni deux, je me retourne vers notre Président du Gunthard Club pour caler un déjeuner sur le pouce ce vendredi. Oh, pas une grande table, pas de grands vins, mais simplement deux heures de discussion, de partage et d'amitié qui m'ont fait un bien fou en ces temps moroses. Merci Eric.
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Un scoop tout de même : LE GAL' BOIT DU BEAUJOLAIS .
Là où il va DiReCt demain, l'heureux homme se moque bien de tous ces sarcasmes ! J'en connais plusieurs qui seraient même (presque) prêts à assister à un concert de Michel Sardou (ou Michel Delpech, suivant le cas !) pour pouvoir l'accompagner dans sa valise ...
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Deuxième clin d'oeil du destin ou de la chance ce samedi. Visite de l'exposition "Giacometti et les Etrusques" à la Pinacothèque de Paris. Je n'ai pu m'empêcher de penser à l'Oliv en parcourant les diverses vitrines de cette exposition. J'ai été particulièrement frappé par certains objets de l'art étrusque - civilisation ayant peuplé l'Italie nord-centrale au cours de l'âge du Fer (X / XI° au I° siècle avant J.C.) que je ne connais guère, étant plus attiré par la préhistoire, mais que j'ai découvert avec plaisir : les "canopes" de l'époque villanovienne (urnes funéraires inspirées de la civilisation égyptienne), un petit félin sculpté d'une finesse et d'un réalisme touchant et les vases décorés de l'époque orientalisante / archaïque, mêlant remplissage en à-plat et gravures pour souligner les traits et renforcer l'impression de volume.
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En sortant de l'exposition, la Madeleine n'étant pas très loin de la rue d'Anjou, et comme nous en avions discuté très récemment avec l'ami François, nous sommes allé jeter un œil à la Maison du Whisky (c'est pas ma faute je vous dis, c'est François qui m'a poussé !). Je ne sais si l'euphorie de l'exposition, les senteurs mêlées qui émanaient de ce lieu, la multiplication à foison des flacons, comme une tentation à laquelle je n'ai su résister, mais me voilà ressorti avec deux bouteilles.
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Un Clynelish 1992, provenant de l’assemblage de 2 fûts de Hogshead, s'exprime sur un registre frais et enjoué, marqué par les agrumes et la menthe, puis évoluant dans le temps vers des notes plus lourdes de céréales, d’orge maltée et de fruits blets, apportant un supplément de profondeur et de complexité. Un Isle of Jura 16 ans d'âge caractérisé par un mélange de douceur et de fermeté, qui se réserve aux amateurs de malt léger (d'après les indications fournies par le site internet de la Maison du Whisky).
Promis François, je t'ouvre une bouteille à ta prochaine venue !
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Enfin, troisième et dernier clin d'œil en rapport avec le vin - il était temps ! Pour accompagner comme il se doit une entrecôte black angus (sorte de Rolls du boeuf), un Nuits Saint Georges, premier cru En la rue de Chaux 2001 du domaine Georges et Pascale Chicotot : une robe rouge carmin, profonde, et brillante, sans aucune signe d'évolution. Un nez typique du pinot, fruité à souhait, sur une note assez rustique mais élégante, un léger fumé très agréable, une touche de cassis et de réglisse. La bouche est magnifique, pas la plus concentrée, pas la plus complexe mais elle marque les esprits. Fruité, granuleux / toucher de bouche salivant, belle notes épicées, fraîcheur et tension, tannins élégants et soyeux, caractère terrien ... qui se termine par une finale tellurique, vibrante, fraîche, persistante ... et vraiment épicée (poivre blanc). Très beau vin.
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Une belle manière de terminer ce week-end. Merci à Pascale et Georges.
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Quatre histoires d'amitié, quatre 'prétextes', quatre raisons de se faire plaisir et de confirmer la grandeur de l'esprit humain quand il décide de partager. Merci mes amis.
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Bruno

2 commentaires:

François a dit…

J'espère que les menottes n'ont pas laissé trop de traces... :)

Bruno Bosselin a dit…

Hi hi hi

Bruno