10 juillet 2011

Parce que ...

parfois la perspective d'une nouvelle semaine de "Don Quichotte au pays de la chimie pour les nuls" est difficilement supportable, et que d'autre part il y avait bien trop longtemps que je n'avais pas bu cette appellation (et que cela commençait à me manquer), nous avons sorti et bu (devrais-je dire siffler ???) un ...
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Pernand-Vergelesses, Premier Cru Ile des Vergelesses 2001, domaine Rapet :  Une robe claire, légèrement évoluée, sur des notes brun-rouges d'un plus bel effet. Un nez classique du cru, sur les fruits rouges et noirs, murs, accompagnés de cette touche fumée caractéristique. La bouche montre une construction sur des saveurs kirschées et de fleurs fanées. On retrouve ce cassis fumé que j'adore, associé à une certaine mâche (rusticité noble et élégante). Le millésime se signale par des tannins sans doute moins policés que sur d'autres années, mais finalement qui s'intègrent bien dans une ensemble assez floral. Belle complexité sur ce vin qui a un beau volume (gras) et une tension de belle facture. Finale tonique, fumée, légèrement glycérinée, sur une impression fraîche et sans mollesse (une pointe de zan / réglisse). En conclusion, un vin qui possède un toucher de bouche élégant quoique terrien., avec une très belle persistance / droiture en bouche. Une valeur plus que sure (un indice, la bouteille n'a pas résisté à une belle pièce de bœuf accompagnée de quelques pommes de terre grenaille en toute simplicité, mais quand les produits sont bons et de noble origine, point besoin de 'bling-bling'). TRES BIEN.
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Une bien belle fin de week-end avant une semaine certes courte, mais toujours trop longue.
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Bruno

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