27 juin 2010

La Bourgogne sous quelques-uns de ses plus beaux aspects

Commençons par une ballade entre Montrachet et Chevaliers, sur le thème des fleurs et de la vigne.
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Promesse dorée aperçue au-delà d'une porte sacrée.
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Classiquement ensuite, pique-nique près de la Vierge de Pernand-Vergelesses.
J'ai même réussi à paraître (presque) aussi grand que lui !!!
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Au hasard d'un détour, le portail de l'église de Civry sur Serein (89).
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Quelques maisons de Noyers sur Serein (89).
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Promesse d'un grand cru sur les Blanchôts.
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Enfin, verticalités citerciennes de l'abbaye de Pontigny.
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Bruno

26 juin 2010

Elégance des Volnay

Quelques impressions rapides (difficile sous cette chaleur d'analyser précisément les vins - et n'étant pas professionnel, il me serait déplacé de vouloir jouer dans la cour des grands - il faut toujours savoir rester à sa place, le sport national est sans doute de l'oublier trop souvent) de retour de la manifestation "Elégance des Volnay" qui s'est tenue ce samedi, sous un soleil de plomb.
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Volnay "villages"
François Buffet 2008 : assez réglissé, agréable
Bernard et Thierry Glantenay 2008 : végétal et astringent
Henri Delagrange et fils 2008 : dilué
Joseph Voillot 2008 : assez séveux malgré une pointe végétale
Huber-Verdereau 2008 : nez fruité (cerise) mais bouche raide
Louis Boillot 2007 : belle matière malgré une forte amertume
Lucien Boillot 2007 : astringent, mais soyeux et avec une belle finale
Nicolas Rossignol 2007 : le plus élégant et le plus abouti des 2007 ce jour. Très beau
Christophe Vaudoisey 2007 : tannique avec une belle matière
Albert Boillot 2007 : racinaire
Jean Marc et Thomas Bouley 2007 : fermé et sans élégance
Philippe Boillot 2006 : beau nez fruité mais raide en bouche
Comte Lafon 2006 : mur, soyeux, doux et élégant. Très beau
Michel et Marc Rossignol 2005 : concentré mais raide
Marquis d'Angerville 2000 : belle demi-évolution, fondu et élégant. Très beau
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Volnay "premiers crus"
Clos des 60 ouvrées 2008, domaine de la Pousse d'Or : joli, fondu et cassissé. Très beau
Fremiets 2008, domaine Joseph Voillot : gourmand et élégant. Très beau
Mitans 2007, domaine Michel Lafarge : fermé, mais on y décèle un beau potentiel. Beau potentiel
Caillerets 2007, domaine Bouchard père et fils : belle matière cassissée et réglissée. Structure serrée mais élégante. Très beau
Santenots 2007, domaine Jacques Prieur : mur, élégant et classe. Très beau
Ronceret 2006, domaine Nicolas Rossignol : classe, velouté, une belle matière avec des amers nobles. Très beau
Gigottes 2004, domaine Vincent Perrin : assez sec, surtout en final
Premiet cru 1998, Marquis d'Angerville : finesse et élégance. Très beau
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Un petit aperçu des "valeureux" dégustateurs
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Bruno

Hotel du Parc et Bistrot du bord de l'eau à Levernois


Soirée à l'Hotel du Parc et au "Bistrot du Bord de l'Eau" à Levernois.
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Sans doute influencé par CECI, nous avons décidé d'établir notre QG dans cet hotel familial, très confortable et accueillant et dont les jardins invitent à la flanerie, le tout pour des prix très sages. Que demander de plus ?
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Un aperçu du repas du soir.
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les oeufs façon Meurette au Chardonnay, Speck grillé
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terrine d'agneau, aubergines et tapenade.
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les escargots de Bourgogne en bouillon d'ail doux
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Pour accompagner ces entrées, un Bourgogne côte d'Auxerre, Corps de Garde 2007, domaine Goisot : un vin très vif, presque sur un équilibre sauvignon. belle fraîcheur en bouche. Finale charnue et grasse. Très belle bouteille.
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entrecôte, pommes grenailles et béarnaise.
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les deux poissons du jour, fera du lac d'Annecy et filet de merlu
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Pour accompagner la viande, Gevrey-chambertin 2002, domaine Patrice Rion : belle robe sombre, un vin élégamment charpenté, une charge tannique bien dosée, pas un monstre de complexité mais un beau pinot noir, mur et frais.
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Après une assiette de fromages locaux ma foi très appétissante, les desserts :
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tarte aux pommes et mousse au chocolat
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Une très belle adresse que je recommande fortement.
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Au petit matin, le soleil joue avec le parc de la "Grande Maison"
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Un dernier clin d'oeil et en route pour de nouvelles aventures.
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Bruno

25 juin 2010

Domaine Thibault Liger-Belair

Ce vendredi, en prélude à la manifestation "Elégance des Volnay", nous avions pris RDv chez Thibault Liger-Belair pour une dégustation.
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Le coeur et l'esprit léger, puisque nous étions prévenus qu'il n'y avait plus de disponibilités et que la liste d'attente était longue, nous voilà dans ce fameux domaine de Nuits Saint Georges.
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Avant toute description, je tiens à signaler l'excellent accueil et la disponiblité de Thibault. Une belle dégustation, didactique, bien guidé mais en respectant notre liberté d'esprit. Une très belle leçon de chose.
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De la même manière, je dois remarquer que l'ensemble de la gamme est d'une extrême cohérence tout en respectant les terroirs d'où sont issus les vins : extraction mesurée, tannins civilisés, fruité élégant et une belle acidité de structure, ce que rend les vins complexes, cohérents et, pour les plus grands terroirs, intenses et profonds.
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Voici les quelques notes succintes prises lors de cette dégustation qui a duré près de deux heures.
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Les vins dégustés sur fût.
Moulin à Vent, les Ronchaux 2009 : Nez minéral et fruité (cassis / cerises). Une bouche riche, gourmande sur une belle acidité de structure. Bien +
Moulin à Vent, Vieilles Vignes 2009 : Un nez plus ferme, plus vineux, très minéral / granitique, associé à un fruité intense. Bouche complexe, grasse et minérale, épicée et très sapide en finale. Très Bien
Moulin à Vent, la Roche 2009 : Nez plus retenu quoique ample, rond et un peu réglissé avec un sucré élégant. Bouche tannique, retenue et longue, avec une belle acidité / minéralité en finale. A attendre impérativement.
Nuits Saint Georges, les Charmottes 2009 : un vin tonique, frais, légèrement gazeux (qui disparaît après aération), qui finit sur des notes fenouillées alliant amertume et fraîcheur. Bien +
Gevrey-Chambertin, La Croix des Champs 2009 : Très rustique / terrien, réglissé avec une belle structure à attendre. Bien +
Aloxe Corton, premier cru la Toppe au Vert 2009 : nez très fruité, mais bouche un peu raide. belle salinité finale. A revoir ?
Chambolle-Musigny, premier cru les Gruenchers 2009 : de la soie au nez et en bouche. Très beau toucher de bouche. Excellent.
Vosne-Romanée, aux Réas 2009 : un nez un peu réduit mais, après une longue aération, il apparaît soyeux et avec une sucrosité gourmande. Bouche sur une belle acidité veloutée. Très Bien.
Corton Grand Cru, Rognet 2009 : un vin qui a de la mâche, un peu rustique, mais frais, rond et réglissé en finale. Là encore, on perçoit une belle acidité de structure qui tient le vin. Bien.
Corton Grand Cru, Renardes 2009 : un vin profond et racé, frais et long, un peu intellectuel car ne se livrant pas facilement. Une acidité exceptionnelle(ment agréable). Très Bien +
Clos Vougeot Grand Cru 2009 : un nez très (trop ?) réduit. Cette première perception m'a perturbé. Je suis passé à côté. Sans commentaire.
Nuits Saint Georges, premier cru les Saint Georges 2009 : Un vin tip-top, sur le cacao, les épices, de beaux tannins équilibrés, une acidité fraîche et une longeur exceptionnelle. Excellent.
Richebourg Grand Cru, 2009 : une impression épicée et réglissée. Le vin n'est bien sur pas en place aujourd'hui mais on y décèle déjà un potentiel et une tonicité énorme. Excellent en devenir.
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Quelques 2008 en bouteilles.
Nuits Saint Georges, les Charmottes 2008 : Frais, presque goueyant et structuré.
Vosne-Romanée, aux Réas 2008 : long, structuré et réglissé.
Clos Vougeot Grand Cru 2008 : un vin tendu, frais, terrien et très salivant.
Nuits Saint Georges, premier cru les Saint Georges 2008 : excellence, équlibre et structure. Très Bien.
Richebourg Grand Cru 2008 : pas pris de notes mais une grosse sensation sur ce vin. Excellent.
Clos Vougeot Grand Cru 2007 : un vin assez rond et structuré. Certainement pas en place aujourd'hui.
Richebourg Grand Cru 2007 : un vin un peu fumé, sur les fruits très intenses et acidulés (cassis / framboise), alliant élégance et finesse. Très Bien +
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Belle ambiance en fin de dégustation
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Un très grand merci à Thibault pour son accueil, sa disponibilité et son humilité.
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Une très belle découverte pour ma part.
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Bruno

Le Prince de Conti


Pour la deuxième année consécutive, nous avons décidé avec l'ami Oliv de descendre sur Volnay pour participer à la manifestation "Elégance des Volnay", cette fois-ci en emmenant Mesdames.
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Afin d'allier l'utile à l'agréable, nous avions projeté un périple burgond depuis la côté de Beaune jusqu'à l'Auxerrois, avec quelques étapes culturelles et gastronomiques.
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Première étape : un pique-nique sur le muret de la Romanée-Conti.
Le prince de Conti, alias double-mètre (ou Averell pour les intimes) avait tout prévu. Un très joli et gouleyant Morgon Javernières 2007 de Jean Marc Burgaud : une belle structure, un élevage maitrîsé et une buvabilité exceptionnelle. A peine astringent malgré sa jeunesse et le millésime dont il est issu. très beau prélude à un week-end exceptionnel à plus d'un titre.
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Et la lumière fût ... quasi-irréelle et presque mystique.
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Bruno

19 juin 2010

L'appel du 18 join

En ce 18 join, forte était la tentation de remettre au gout du jour ces merveilleux petits champignons, dont le Botrytis Cinerea.
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En effet, ce champignon phytopathogène est responsable de la pourriture grise, provoquant la perte d'environ 20 % des récoltes mondiales, ... mais également de la fameuse pourriture noble qui fleurit les vignobles situés de part et d'autre de la vallée du Ciron et qui donne naissance au Sauternes.
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En l'honneur d'un magnum de château Tour Blanche 1960 offert il y a peu, nous avons articuler notre repas autour de la crème et du Sauternes.

 - Ris de veau à la crème, réduction de Sauternes
 - Poulet fermier à la crème, pommes grenailles
 - Plateau de pâtes persillées
 - Tiramisu aux fruits rouges.
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Les vins dégustés (sans prise de note) dans la soirée furent :
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Champagne, Blanc de Blancs, S de Salon 1995 (dégusté étiquette cachée) : une robe assez soutenue dans le verre. Un premier nez très chardonnay, sur la brioche et les amandes. Puis, se développent une minéralité très intense et une légère pointe oxydative sapide. En bouche, l'attaque est imposante, sphérique, assez grasse. Une très belle vinosité s'appuie sur une charpente importante. Le vin s'affine ensuite en bouche pour laisser place à une finale ultra-complexe, très tendue, sur une minéralité crayeuse qui peut rappeler certains Chablis, de beaux amers salins et sapides. Malgré sa relative jeunesse, j'ai trouvé ce vin vraiment exceptionnel. Un grand merci à l'ami François.
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Sauternes 1° Cru Classé, château la Tour Blanche 1960 : Belle robe ocre jaune, brillante et très soutenue. Un premier nez qui dégage une impression de puissance maîtrisée sur des notes d'agrumes rôtis. Une belle viscosité appétissante. Attaque en bouche ample, onctueuse, sur de beaux sucres bien intégrés mais toujours présents. Une pointe réglissée très agréable. Un vin qui dégage une impression de buvabilité et de digestibilité. Très élégant. Finale complexe, qui associe avec bonheur le sucre, les agrumes rôtis, une minéralité sous-jacente mais nettement décelable, une belle puissance et une fraîcheur qui n'encombre pas le palais. Décidément, 1960 est une année exceptionnelle sur de nombreux point. Un vin excellent encore sur sa jeunesse.
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Rivesaltes, domaine sainte Croix, cuvée Marcel Girves 1947 : changement de registre avec une robe rouge-orangée tuilée, sur une belle évolution. Un nez très élégant, plutôt sur la finesse et le fruité confit et évolué. Fragrances sur les pruneaux et une touche de noix. Bouche de demi-corps, très onctueuse, sur des tannins bien polis. Fruité complexe où j'ai cru décelé la cerise (kirsch), les pruneaux et un torréfié élégant. Un vin sur un équilibre plutôt proche des Colheitas. Bel accord avec les fromages, en particuliler le bleu des Causses (et non pas d'Ecosse JP !). Très beau.
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Pour finir, un Porto Vintage, Graham's 1997 : une robe d'encre, presque impénétrable. Au nez, impression de fruité intense (le bigarreau très mûr) et d'épices douces. Malgré le degré alcoolique élevé (20 %), la structure tannique imposante permet un bel équilibre olfactif. En bouche, complexité entre fruits mûrs (à l'eau-de-vie), réglisse, poivre et une touche de cannelle. Persistance fraîche et exceptionnellement longue, malgré la jeunesse évidente du vin. Il ira très très loin dans un style un peu plus fondu que Taylor's 1985. Excellent.
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Ce matin, lever matinal en pleine forme. Les cheveux poussent dans le bon sens et quelques fonds de bouteilles nous attendent ...
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Bruno

13 juin 2010

35 ans, le bel âge !

Hier soir, à l'occasion de l'anniversaire de l'ami Abelino, une petite fête - j'allais dire familiale tant l'amitié y transpirait - était organisée. Ce fût l'occasion d'un grand et long moment de partage et de quelques accords mets et vins improbables.
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Pas de prise de notes durant la soirée, afin de profiter den nos hôtes. Mes impressions n'en seront que plus imprécises.
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En apéritif, un joli Crémant de Loire du Domaine des Baumards, millésimé 2006 : un nez clairement chenin avec une floralité et une belle minéralité. Attaque en bouche très tendue. L'acidité et l'astringence sont gommées par les toasts de tapenade / anchoïade qui rendent le vin plus aimable. Belle persistance.
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Je passe ensuite sur un Jasnières 2003 dont j'ai oublié le producteur, typé "coteaux de l'aubance demi-sec".
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Avec une entrée composée de quartiers d'orange à la vinaigrette et aux oignons rouges : un Pouilly-Fuissé, la Maréchaude 2002 du domaine Delorme conforme à nos attentes. Nez grillé montrant des notes d'évolution légèrement champignonnées. Une bouche sapide, assez grasse, fraîche, droite et tendue. Finale saline, légèrement glycérinée. J'ai beaucoup aimé le contraste avec l'orange.
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Avec un tajine de poulet, deux vins rouges ont été servis. Un Margaux Grand Cru, château Brane Cantenac 1975 (en magnum) : robe légèrement tuilée. Un nez cabernet évolué, sur les feuilles mortes. Une bouche bien faite, totalement fondue, de demi-corps. Un vin bien fait, sans défaut, mais qui n'a pas l'étincelle des grands.
Pour suivre, un Cornas 2004, domaine Alain Verset (carafé 2 heures) : nez très droit, sur les fruits noirs, presque floral bien que profond. Une bouche assez tannique, mais sans aspérité ni astringence. Beau fruité sur la myrtille. Enorme présence en bouche, même le côté "fort en alcool" est gommé par la construction du vin. Finale très longue et fraîche. Vraiment excellent. Une vraie grande et agréable surprise. Décidemment, j'adore de plus en plus cette appellation !
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Sur un gâteau aux poires, Beaune Premier Cru Clos des Rois 2004, domaine Rapet : un joli fruité au nez, plutôt sur les fruits rouges. Une attaque en bouche un peu contrariée par le dessert (peu sucré) mais la puissance de la constitution du vin reprend le dessus et laisse une sensation agréable, fraîche et fruitée en finale. Une valeur sure !
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Avant de partir, pour éviter une hypoglycémie toujours redoutable, nous avons choisi un Porto vintage 1985, Burmester : explosivité de fruits rouges (cerise) et noirs au nez et en bouche. Très riche, presque rond, une belle évolution (kirch, pruneau, noix), il offre une finale glycérinée, enveloppante et tendue. Excellent dans un style plus fondu et plus évolué (surtout pour la finale en bouche) que le Taylor's du même millésime.
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Un grand merci au récipiendaire d'un soir (et à son épouse) qui avait bien besoin de deux paires de lunettes en fin de soirée - plus précisément au bout de la nuit !
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Bruno


7 juin 2010

Victor de juin

Ce soir, reprise de nos réunions mensuelles autour de quelques bouteilles chez Victor.
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Toujours dans la joie et la bonne humeur, nous avons dégusté :
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Après un Meursault Premier Cru Charmes 1999 des Hospices de Beaune oxydé (encore un !!!!), nous avons finalement opté pour un Chablis 2007, domaine Dauvissat : Nez très tendu, sur la craie, la minéralité et une pointe vanillée très tenue. La bouche est elle aussi très minérale, très tendue, mais avec un "faux-gras" en finale. Un vin qui n'a pas de défaut mais qui manque de complexité et de longueur. Bien sans plus. Certainement une dissonance entre le plat (tartare de bar au piment d'Espelette) et le vin, ce qui l'a rendu un peu "métallique".
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Passons ensuite aux rouges avec une bavette de Black Angus, pommes sautées et petits lardons grillés.
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Nous avons débuté par un Volnay 2001 de chez Leroy : un beau nez trsè fruité, sur la cerise et le cassis. Attaque en bouche suave, sur une minéralité élégante ... mais malheureusement suivie par une finale très écourtée, un peu alcooleuse et montrant des tannins assez anguleux. Une grosse déception (il faut dire toutefois qu'il s'agissait d'une bouteille du Négoce Leroy dont la contre-étiquette indiquait clairement que le vin n'a pas été élevé par Leroy, mais simplement étiqueté après mise : drôle de pratique ...).
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Saint Estèphe Grand Cru Classé, château Calon Ségur 1998 : un nez très cabernet, résineux et café torrréfié. La bouche apparaît très puissante et corsée. Malgré une charge tannique imposante, le vin est frais, digeste et agréable. La finale est sapide, enveloppante et sensiblement réglissée. J'ai bien aimé.
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Pour finir, et afin d'accompagner au mieux les desserts au chocolat de Jean Paul Evin, nous avons choisi un Maury, Mas Amiel cuvée Prestige 15 ans d'âge : Un nez fruité très explosif, sur des notes de cerise à l'alcool et de pruneau. La bouche montre un très bel équilibre, entre une puissance alcoolique maîtrisée et un fruité intense. Finale excellemment persistante, sur un doux-amer très agréable. Excellent.
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Dernière halte enfin au bar du Dokhan's, pour déguster un Champagne Montcuit Delos, Blanc de Blancs (Premier Cru) très frais, légèrement brioché, assez aérien et parfait pour un "after". Une belle remise en bouche avant d'aller retrouver ses pénates.
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Bruno

6 juin 2010

Parcs, jardins ... et Pernand-Vergelesses

Sous l'égide du Ministère de la Culture, se tenait ce week-end la 8° version des « Rendez-vous aux Jardins ».
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De passage éclair en Normandie, nous avons, ce samedi, profité d'une belle journée de Juin, chaude et ensoleillée. Rien de tel qu'une après-midi de flanerie dans une belle verdure agrémentée de fleurs.
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Le soir venu, dîner à la fraîche, accompagné d'un Pernand-Vergelesses, Premier Cru les Iles des Vergelesses 2004, domaine Rapet père et fils : une robe rouge soutenue, encore légèrement jeune. Au nez, magnifiques senteurs de fruits mûrs, sur le cassis et la cerise. En bouche, le vin est assez séveux, sur une belle structure tannique. Une impression de soyeux bien soutenue par une acidité non mordante. Finale très sapide, sans molesse et très persistante. Beau toucher de bouche, associant une rusticité salivante et une pointe d'astringence noble. Vraiment un très beau 2004 à point (loin du cliché du « géranium » souvent évoqué pour ce millésime). TRES BIEN.
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Bruno