14 février 2010

Doucement mais sûrement ...

le cap de la cinquantaine approche à grand pas, malgré tous les efforts pour ralentir le temps.
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Ce week-end, en guise d'entraînement à de futures joutes plus épicuriennes, deux vins (classiques chez moi) dégustés :
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Gewurztraminer Grand Cru Pfersigberg 2001, domaine Paul Ginglinger : une robe jaune dorée assez intense. Au nez, impression d'opulence et de richesse. Sur la rose, le litchi et les fruits exotiques, le vin se pare, après une nuit d'aération, de notes plus fraîches, presque anisées. En bouche, une sensation de richesse et d'opulence alliée à une sapidité saline qui titille la langue en finale. Belle vivacité malgré, semble-t-il, un taux de sucres résiduels assez important, presque sur un équilibre demi-sec. Ce vin en a encore sous la pédale, et peut prétendre à quelques années supplémentaires de garde. EXCELLENT aujourd'hui.
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Pernand-Vergelesses, Premier Cru Iles des Vergelesses 2001, domaine Rapet et fils : robe toujours très claire, marque de fabrique de la maison, déjà légèrement marquée par des notes d'évolution. Au nez, on retrouve le caractère cassis fumé si typique de ce climat (et que j'adore). Bouche droite, agréablement fruitée, de demi-corps, mais sans molesse ni faiblesse. Belle finale "rustique" (terrienne) qui joue sur un registre de demi-évolution (fruits rouges et notes florales fanées). Très persistant en bouche. TRES BIEN ++.
Retour ce soir sur ce Pernand, qui a pris de la complexité et de la profondeur. Le nez et la bouche, toujours fruités, se parent désormais de notes de framboises. Les épices douces et la réglisse apparaissent et apportent complexité et profondeur. La finale n'est pas en reste, toujours plus longue. EXCELLENT.
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La suite mercredi (je compte sur toi Oliv ...).
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Bruno

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