23 février 2009

Un Bourgogne blanc et un Bordeaux rouge

Les anniversaires sont toujours des pretextes à sortir des bouteilles qui sortent un peu plus de l'ordinaire. Ce week-end ne dérogea pas à la règle.
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Corton-Charlemagne 1999, domaine Rapet père et fils : une robe jaune assez pâle, sans traces d'évolution. Au nez, l'impression qui domine est une forte minéralité crayeuse, alliée à des touches boisées discrètes. En bouche, le vin attaque sur une belle salinité. Puis viennent les noisettes grillées. Charpenté, un vin sphérique sans molesse, mais qui semble manquer un peu de complexité. Finale très longue sur des amers agréables, qui perdurent par une touche glycérinée. BIEN (mais une petite déception quand même pour son aspect un peu monolithique).
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Margaux Grand Cru Classé, château Prieuré-Lichine 1999 : belle robe rubis intense. Au nez, boisé élégant, avec quelques touches de résiné et de fruits noirs. Attaque en bouche sur la douceur et l'élégance. Le vin se caractérise par une belle complexité, entre les fruits noirs, un boisé bien intégré, des tannins soyeux et déjà polis et une aromaticité agréable, sans sucrosité ni lourdeur. Finale sur le tabac et la résine, fraîche, élégante et persistante. BIEN PLUS.
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Bruno

22 février 2009

Marie Kattalin 2005

Je vous confirme, Marie Kattalin 2005 (Jurançon, domaine de Souch, Yvonne Hegoburu) est un très grand vin.
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Fort marri par une première expérience plus que mitigée avec nos amis picards, au cours de laquelle le vin me parut relativement raide, acide, décharné en bouche et sur un équilibre demi-sec, occasion m'était donnée ce week-end, à la fin de mon repas d'anniversaire (encore un !), d'ouvrir une bouteille de ce vin, provenant de ma réserve personnelle, et servie sur un dessert glacé au café et aux fruits rouges.
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Changement total de décor : un nez d'abord sur la retenue, plutôt frais et légèrement vanillé. A l'aération, apparition de notes abricotées et d'agrumes, vite relayées par une touche de résine et de rôti. Belle complexité au premier abord. En bouche, dans un premier temps, le vin n'impressionne pas : belle fraîcheur sur un équilibre plutôt moelleux que liquoreux. On retrouve les notes fruitées précédentes, un rôti élégant, une belle sucrosité, jamais lourde ni envahissante et qui se terminent par une belle sphéricité accompagnée de notes de fruits confits, d'une touche de glycérine ... et d'une longueur immense, presque rémanente. MAGNIFIQUE
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Un vin qu'il conviendra soit de boire sur sa jeunesse et son fruit, soit de l'oublier quelques années afin de profiter de son évolution.
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Bruno

17 février 2009

Avec le temps ...

Ce soir, à l'occasion de mon 49° anniversaire, j'avais réuni quelques amis proches pour un repas-dégustation "sur le pouce" en notre QG parisien du Gout des Hôtes (9°).
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Pour l'occasion, mes meilleur(e)s amis étaient (presque tous) réunis, hormis quelques éclopés / opérés, adeptes du "travailler plus" (pas forcément pour gagner plus !) et exilés temporaires ou définitifs en Helvétie ou dans des contrées encore plus lointaines.
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Le but de cette soirée était simple : partager un vrai moment d'amitié autour de quelques bonnes bouteilles, en faisant fi de la tourmente qui nous entoure.
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Au programme des réjouissances :
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Champagne Laurent Perrier, cuvée Grand Siècle (dégorgée 1° trimestre 1987) : nez légèrement sur des notes oxydatives et sur la pomme, tout en gardant une belle expression fruitée. Attaque en bouche vive et mordante qui tient le vin sur toute sa longueur. Beau fruité et beau pétillant en bouche. Finale typiquement sur la pêche jaune avec une légère amertume agréable. A l’aération, le vin prend du volume et une belle complexité. Finale qui devient glycérinée et acide, longue et veloutée. TRES BIEN
Saumur blanc 2007, domaine de St Just : robe jaune pale. Nez très floral, sur la pêche, la poire. Un soupçon de pétillant ( ?) pour revenir sur des notes de framboise blanche (dixit Gweno) et d’agrumes. Attaque en bouche fine et florale. Un beau vin de soif. Finale, peut-être un peu courte, mais fraîche et agréable. BIEN
Anjou blanc, Noëls de Montbenault 2004, Richard Leroy : robe légèrement plus évoluée, un peu sur l’ocre. Nez plus complexe et qui possède plus de volume. Une pointe d’évolution est perceptible. Bouche évoluée présentant une belle salinité, mais peut-être un peu de gras. Finale alliant un aspect glycériné tout en restant sec. Sans doute encore un peu trop jeune. BIEN PLUS
Palette, château Simone blanc, 2006 : robe jaunâtre soutenue. Nez aromatique donnant une impression de peps, un peu animal. En bouche, extrême complexité : fraîcheur, droiture et vivacité. Finale réglissée qui laisse une belle impression de douceur, mais sans mollesse. Mon premier « Simone » que j’ai du mal à décrire précisément, mais que c’est beau. TRES BIEN PLUS
Palette, château Simone blanc, 1989 : robe pratiquement identique à la précédente, peut-être un soupçon plus soutenue encore. Nez plus évolué, mêlant des notes aromatiques et tertiaires. En bouche, fraîcheur et droiture dominent. Une légère pointe oxydative est perceptible, mais non envahissante. Finale réglissée, veloutée et légèrement astringente. Juste une pointe de sécheresse le distingue du précédent. TRES BIEN
Gevrey-Chambertin, Premier Cru Petite Chapelle 2002, domaine Rossignol-Trapet : belle robe rubis claire assez brillante. Au nez, ça pinote fort, sur les fruits rouges, presque compotés mais sans lourdeur, avec une pointe de cassis. Bouche alliant la charpente et l’élégance. Beau fruité qui englobe les tannins encore nombreux. Un vin qui a de la mâche et un gros potentiel. Belle longueur tannique en finale. Jeune. TRES BIEN
Nuits Saint Georges, Premier Cru en la Rue de Chaux 1996, domaine Ambroise : robe très soutenue, presque noire. On change de registre. Nez au départ un peu fermé, mais qui semble s’ouvrir lentement sur les fruits rouges et noirs (cassis). En bouche, vin tannique et relativement rustique, sans défaut ni faiblesse. Une légère pointe de sécheresse, mais vraiment sur la finale. BIEN PLUS
Echezeaux Grand Cru 1998, domaine Bizot : Quelle élégance au nez, d’abord sur les fruits noirs et l’olive puis, en fin de repas, sur la rose fanée et les épices. Bouche complexe, florale et fruitée à la fois. Très élégant, tout en étant d’une belle structure. Finale fine, légèrement glycérinée et reglissée. Supplément d’élégance et de velouté en finale. EXCELLENT : L’UN DES VINS DE LA SOIREE
Saumur Champigny, Les Poyeux 2003, Clos Rougeard : Changement complet de registre, avec un nez typiquement cabernet, presque sur le poivron. Un côté lacté qui donne de la douceur également. Bouche élégante, sans doute un peu marquée par le millésime. Vin tenu par le poivron à l’instar d’une acidité que je n’ai pas perçue. BIEN PLUS
Haut-Médoc, château Sociando-Mallet 1983 : robe assez claire. Nez concentré avec une pointe de cire, presque limite bouchon / liège. En bouche, belle aromaticité sur une charpente présente mais un peu trop monolithique. Un manque de complexité sans doute. Finale un peu sèche. Un relative déception (problème de bouteille ?). BIEN MOINS
Saint Julien, Grand vin du château de Léoville, du Marquis de Las Cases 1970 : robe encore très soutenue. Nez typiquement sur le cacao, puis des notes empyreumatiques (cèdre, résine), et enfin le cassis. Très belle complexité. En bouche, une attaque relativement discrète, mais qui s’ouvre en bouche et se développe. Complexité alliant fraîcheur, tannins polis mais présents et une acidité en arrière-plan qui tend le vin. Belle finale longue, fine, presque cassissé. Je dirais un vin « intellectuel ». EXCELLENT : L’UN DES VINS DE LA SOIREE.
Sauternes, château Rayne Vigneau 1998 : autant le dire tout de suite, les Sauternes ne sont, en général pas, ma tasse de thé. Je n’apprécie pas cette impression de doux amer, de sucrosité sèche que me laissent ce type de vin. Force est de constater qu’avec ce Rayne Vigneau, je dois réviser mon opinion. Un nez sur la pomme, la fraîcheur malgré l’impression sucrée, et les notes de botrytis. En bouche, très belle sucrosité, avec une acidité faible mais sans mollesse. Finale enveloppante, persistante, légèrement réglissée. TRES BIEN PLUS
Coteaux du Layon Saint Aubin, Clos du Pavillon 1998, domaine Philippe Delesvaux : nez typiquement de chenin, un peu marqué par le charbon. Fraîcheur et minéralité, presque mentholée. Bouche un peu en retrait, aigre-douce et très vive. Cette impression de forte acidité laisse place à une finale un peu décharnée. Est-ce l’ordre de service qui a desservi ce vin ? Où est-ce un problème de bouteille ? Une relative déception. BIEN / BIEN PLUS
Vin de Paille du Jura 2004, domaine Baud : robe évoluée, ocre jaune foncée. Nez de jaune, sur la noix et l’alcool à brûler. Bouche graphitée, présentant une sucrosité légère. Un vin alliant une certaine finesse / élégance tout en présentant une belle charpente. Belle finale sur le charbon, puis sur la noix. TRES BIEN
Le Bonus d’Eric (un de plus !) : Porto Vintage Taylor’s 2000 : Nez sur la cerise noire, très puissant. Bouche énorme, fruitée. Beau développement épicé, sans traces d’oxydation. Rétro-olfaction sur le tabac blond (type Amsterdamer), les cerises à l’alcool / le kirsch. Quelle longueur en bouche. Encore un bébé. EXCELLENT.
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Merci à tous de votre présence, de votre bonne humeur, de vos bouteilles. La soirée fût vraiment d'un très haut niveau, tant pour les bouteilles que pour les mots d'esprit (même Marie s'y est mis).
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Merci pour les généreux donateurs, vos présents me sont allés droit au coeur, qu'ils soient sérieux (de belles bouteilles ...) ou moins (un kit "Alsace" en cas de crise alimentaire ou un kit "WC" en cas de gastro).
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C'est peut-être cela une véritable amitié.
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Bruno

8 février 2009

Se souvenir des belles choses

Petit déjeuner dominical ce jour, entouré de quelques collègues de travail.
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Au menu :
* salade composée, magrets fumés et tranches de saumon
* osso Bucco
* plateau de fromages
* tiramisu et tarte aux pommes
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Pour accompagner ce repas :
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Bourgogne chardonnay, 2006, domaine Morey-Coffinet : robe jaune claire, légèrement verdâtre, très brillante. Nez sur la finesse, légèrement grillé et mélant noisette, amande et quelques touches vanillées. En bouche, un vin qui reste encore boisé. Une attaque vive, mais son acidité de jeunesse est rapidement contrebalancée par son côté boisé et sa corpulence (pour une appellation régionale). Belle persistance sur des amers agréables. Finale glycérinée, enveloppante et donnant une sensation douce. Long en bouche. BIEN PLUS (et même TRES BIEN si on se réfère à son AOC régionale : un excellent rapport Qualité/Prix qui vaut certainement au moins une appellation Chassagne village).
Morgon, côte du Py, 2002, domaine Jean-Marc Burgaud : robe rouge sombre et dense. Nez sur les fruits rouges et noirs, presque sur le pruneau et le cassis. En bouche, le vin morgonne. Il a de la mâche, sans toutefois sacrifier à une belle finesse. Le côté charpenté, presque à la bourguignonne, est contrebalancé par une vivacité (légère acidité) fraîche. Complexe et long en bouche. Belle finale persistante sur la cerise cassissée, légèrement acidulée. TRES BIEN
Coteaux de l'Aubance, 2007, château de Bois Brinçon : nez sur l'ananas et les fruits exotiques. Bouche fraîche quoique légèrement astringente. Le sucre est partiellement masqué par une belle acidité. Finale vive. BIEN (mais sans doute jeune).
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Voilà un peu de courage avant de recommencer une nouvelle semaine.
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Bruno

6 février 2009

Retrouvailles

Ce soir, sous l'impulsion de notre "papy" Jean Paul, grandes retrouvailles de quelques amis parisiens. Notre lieu du jour, le restaurant de Stéphane Martin situé rue des Entrepreneurs, à Paris-XV°.
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Toujours le même principe, chacun apporte une bouteille que nous dégustons étiquette cachée. L'ordre de service a été déterminé par notre maître de cérémonie d'un soir.
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Les vins dégustés (à l'aveugle) et leur appréciation :
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Les Blancs :
Riesling, cuvée Frederic Emile 1999, domaine Trimbach : nez (trop ?) sur le pétrole avec un soupçon liégeux qui disparaît à l'aération. Belle matière en bouche, avec une acidité qui tient le vin. Finale acidulée sur le citron. Difficile à noter en l'état car je pense que la bouteille n'est pas totalement nette.
Riesling kabinett all trocken 1997, domaine Reichsgraff von Kesselstatt : robe très claire. Nez typiquement sur le sauvignon (!!!). Bouche à l'avenant, relativement légère, avec une impression de quelques sucres résiduels. Belle finale légèrement glycérinée. BIEN
Savennières Roche-aux-Moines 2002, domaine Chamboureau : nez relativement plat, qui a du mal à s'ouvrir. En bouche, on distingue toutefois une charpente noble, sur une belle salinité et un côté lacté très agréable. Je l'ai pris pour un Condrieu. TRES BIEN
Condrieu 1985, domaine Georges Vernay : nez très élégant, montrant l'alliance d'une certaine fraicheur, d'une belle charpente et d'une classe. En bouche, complexité : élégance, salinité et structure noble. Finale longue et très agréable. TRES BIEN PLUS
Saint-Aubin Premier Cru En Remilly 2003, domaine Marc Colin : au nez, on trouve déjà une belle complexité, entre un côté floral et aérien et un côté typiquement chardonnay (amandes et noisettes grillées). En bouche, très forte personnalité. Il a tout pour lui. Les travers du millésime (une certaine lourdeur et une faible acidité) ne sont pas du tout visibles. Belle finale saline, un peu boisée mais en dentelle. EXCELLENT
Chassagne-Montrachet Premier Cru Les Champs Gain 2002, domaine Niellon : nez fermé à double tour. Bouche un peu linéaire. Boisée et courte. A revoir
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Les rouges :
Chassagne-Montrachet Premier Cru Clos du château de la Maltroye 2001, domaine du château de la Maltroye : nez fin, sur les fruits rouges, avec une sorte de "rusticité" noble. En bouche, les fruits dominent toujours, avec une touche légèrement cassissée. Un vin qui a de la mâche, une belle minéralité. Finale toute en longueur, fine mais très persistance. TRES BIEN PLUS
Pommard Premier Cru Les Argillières 2001, domaine Lejeune : nez sur la finesse, tout en fruit. Malheureusement, la bouche apparaît fluette et relativement courte. Moyen
Nuits Saint Georges Premier Cru Les Vaucrains 1993, domaine Henri Gouges : putain de TCA !!!!! Quel dommage et quelle déception pour l'heureux donateur. J'ai un souvenir d'un Porets Saint Georges 2002 du même domaine d'anthologie.
Vin de Pays, Trevallon 1995 : nez typè grenache. En bouche, un vin puissant, que je trouve jeune !! Belle aromaticité qui termine sur des notes épicées en finale. Seule une légère pointe de sécheresse vient tempérer mon ardeur. Pas forcément le type de vin que j'apprécie le plus mais je dois reconnaître que c'est un très beau vin bien fait. TRES BIEN MOINS
Pauillac Grand Cru, château Pichon Longueville Contesse de Lalande 1986 : nez typé cabernets polissés par le temps. En bouche, une structure aromatique étonnante, des tannins fins et polis, quelques notes réglissées sans lourdeur. Finale fine et très élégante. EXCELLENT (merci Gilles)
Hermitage la Chapelle 1988, Jaboulet Ainé : nez relativement animal, sans grande distinction. Manque évident de volume en bouche. Une déception.
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Les blancs servis avec le fromage :
Meursault Premier Cru Poruzots 1997, domaine Mikulski : nez type "alcool à bruler", sur la noix et un grillé par trop ostentatoire. En bouche, vin sec, sensiblement oxydé et court.
Meursault Premier Cru Perrières 1995, domaine Pierre Morey : nez grillé relativement évolué, presque oxydé. Bouche évoluée un peu sur l'oxydatif.
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Mon coup de gueule de la soirée.
Il est quand même symptômatique que, l'appellation qui a "collectivement" le plus refusé une dégustation à l'aveugle pour le dernier guide Bettane et Desseauve, fournisse systématiquement des vins qui ne sont pas à la hauteur de leur soi-disant réputation et surtout de leurs prix de vente (par exemple, Meursault Perrières de chez P. Morey était annoncé au domaine à 45 € en janvier 2007).
Je suis désolé, mais un Bourgogne blanc classé en premier cru (d'aucun diront qu'il pourrait même être classé en Grand Cru) de 13 ans n'est pas un vieux vin, et rien ne peux justifier une oxydation prématurée, hormis un certain nombre de négligences et d'inattentions !
Et ce n'est pas un cas isolé lié à un problème de bouteille (trois expériences différentes, les trois se sont soldées par un vin imbuvable).
Je pense qu'une prise de conscience collective est nécessaire pour restaurer la réputation d'une appellation largement écornée à mes yeux.
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Les douceurs :
Sauternes Premier Cru Classé 1997, château Sigalas Rabaud : nez légèrement alcooleux, alliant notes sucrées et aigrelettes. En bouche, un léger manque d'élégance, quoique relativement frais. Belle finale légèrement réglissée. BIEN PLUS
Coteaux du Layon, Sélection de Grains Nobles 1997, domaine Philippe Delesvaux : nez d'une belle complexité et d'une forte élégance, mariant morilles, notes charbonnées, fruits (abricots) secs et un beau rôti. Bouche sur le botrytis, d'une belle allonge, légèrement miellée, contenant de nombreux sucres mais gardant une très belle fraîcheur. EXCELLENT
Gaillac doux 2006, cuvée Muscadelle, Robert Plageoles : nez dominé par un côté pétillant, presque sur une reprise de fermentation. En bouche, fraîcheur et parfums délicats. Sans doute à revoir.
Maury 1994, Coume du Roy : nez typiquement muté, mais bien différent de celui de Mas Amiel par exemple. Forte acidité en bouche qui empêche une perception plus fine du vin. Un peu aigrelet toutefois. A revoir
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Belle soirée de retrouvailles où la bonne humeur a dominé les débats.
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Je repars heureux, mon magazine "Défonceuse Magazine" sous le bras.
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Bruno